Communiqué de Youssef BEN AMAR,conseiller municipal délégué d’Allonnes (72) et membre du bureau national de l’Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) sur les annonces d’Emmanuel Macron :
Réduction du nombre d’élus locaux, 13 milliards d’économies au cours des cinq prochaines années, suppression totale à terme de la taxe d’habitation…
Ce sont les principales mesures annoncées hier par le président Macron devant les représentants des communes, départements et régions.
La douche est glaciale pour nous, élus locaux, qui avons déjà vu nos dotations amputées de 9,5 milliards d’euros les trois dernières années du quinquennat Hollande. La méthode change mais la finalité reste la même.
Le chef de l’État préfère responsabiliser les élus locaux en leur demandant de réduire d’eux-mêmes les dépenses de leur collectivité. D’où l’idée d’un "pacte".
Ceux qui ne joueraient pas le jeu, a-t-il toutefois prévenu, verraient leurs dotations baisser l’année suivante.
Emmanuel Macron enlace les petits élus locaux, au risque de les étrangler.
Le régime annoncé hier au Sénat ressemble plus à une soupe à la grimace qu’à un menu étoilé offert sur les hauteurs de la Tour Eiffel.
Communication apaisée pour mauvaise réforme.
La conférence des territoires vient de livrer une belle démonstration de la capacité de l’exécutif à souffler le chaud et le froid pour, au final, figer le pays dans l’austérité et le chacun-pour-soi.
Le chef de l’Etat jure faire de la lutte contre la fracture territoriale une "priorité", mais le résultat de son plan sera de franchir une nouvelle étape de déconstruction de l’égalité républicaine.
Il va, en effet, accroître les inégalités entre territoires et donc de faire apparaître une France encore plus fracturée.
Nouvelle purge pour les collectivités et les services publics.
La conséquence de ces choix de politique d’austérité assumés est d’éloigner toujours plus les citoyen(e)s des décisions locales in fine de la démocratie.
Être moderne, être "progressiste" comme le chef de l’état aimait le dire pendant sa campagne, c’est de donner plus de moyens aux maires, aux élus locaux qui sont en prise directe avec les habitant(e)s.
BEN AMAR Youssef,
Conseiller municipal délégué ville d’Allonnes.
Membre du bureau national de l’Association nationale des élus communistes et républicains.
Réduction du nombre d’élus locaux, 13 milliards d’économies au cours des cinq prochaines années, suppression totale à terme de la taxe d’habitation…
Ce sont les principales mesures annoncées hier par le président Macron devant les représentants des communes, départements et régions.
La douche est glaciale pour nous, élus locaux, qui avons déjà vu nos dotations amputées de 9,5 milliards d’euros les trois dernières années du quinquennat Hollande. La méthode change mais la finalité reste la même.
Le chef de l’État préfère responsabiliser les élus locaux en leur demandant de réduire d’eux-mêmes les dépenses de leur collectivité. D’où l’idée d’un "pacte".
Ceux qui ne joueraient pas le jeu, a-t-il toutefois prévenu, verraient leurs dotations baisser l’année suivante.
Emmanuel Macron enlace les petits élus locaux, au risque de les étrangler.
Le régime annoncé hier au Sénat ressemble plus à une soupe à la grimace qu’à un menu étoilé offert sur les hauteurs de la Tour Eiffel.
Communication apaisée pour mauvaise réforme.
La conférence des territoires vient de livrer une belle démonstration de la capacité de l’exécutif à souffler le chaud et le froid pour, au final, figer le pays dans l’austérité et le chacun-pour-soi.
Le chef de l’Etat jure faire de la lutte contre la fracture territoriale une "priorité", mais le résultat de son plan sera de franchir une nouvelle étape de déconstruction de l’égalité républicaine.
Il va, en effet, accroître les inégalités entre territoires et donc de faire apparaître une France encore plus fracturée.
Nouvelle purge pour les collectivités et les services publics.
La conséquence de ces choix de politique d’austérité assumés est d’éloigner toujours plus les citoyen(e)s des décisions locales in fine de la démocratie.
Être moderne, être "progressiste" comme le chef de l’état aimait le dire pendant sa campagne, c’est de donner plus de moyens aux maires, aux élus locaux qui sont en prise directe avec les habitant(e)s.
BEN AMAR Youssef,
Conseiller municipal délégué ville d’Allonnes.
Membre du bureau national de l’Association nationale des élus communistes et républicains.
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