Présidence et Gouvernement mettent en grand danger la Sécurité Sociale : Mobilisons nous largement et sans tarder!
Les interventions du président Macron au Château de Versailles comme
celle de son premier Ministre, Édouard Philippe, au Palais Bourbon,
sont édifiantes quant aux perspectives programmées à l’encontre,
notamment, de notre système de santé publique et de protection sociale.
Nous le dénoncions, lors de la campagne électorale, nous en avons la
confirmation aujourd’hui, le Gouvernement a bien l’intention de donner
un coup fatal aux retraites, comme d’une manière générale à la Sécurité
sociale, en voulant supprimer dès 2018, les cotisations sociales pour
cette fiscalisation injuste et inefficace qu’est la CSG.
Celle-ci va toucher en premier lieu les plus faibles revenus,
puisqu’il s’agit de ponctionner les pensions des retraité-e-s à partir
de 1200 euros mensuels.
Une stratégie qui vient à la suite des Lois HPST1 et 2, de Bachelot et
Touraine, restructurant d’une manière drastique l’Hôpital public au
profit du privé et ce, malgré la désertification médicale que dit
vouloir combattre le gouvernement.
La décision d'obligation vaccinale, compréhensible en terme de santé
publique, devra s'accompagner du remboursement des vaccins à 100% par
la sécurité sociale et d'exigences vis à vis des Pouvoirs publics comme
des laboratoires pharmaceutiques pour restaurer la confiance de
l'opinion publique.
C’est donc maintenant dans la rue, et ceci dès la fête de l‘Humanité,
que le débat doit avoir lieu, et que nous devons faire reculer de tels
projets de déstructuration de notre Sécu comme de notre système de
santé.
Les communistes en appellent au rassemblement le plus large pour ces
luttes de la rentrée, alors que se préparent les Plans régionaux de
santé, en toute opacité comme l’a dénoncé le groupe Communiste
Républicain et Citoyen au Sénat.
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