samedi 28 septembre 2013

Municipales Isère: déclaration du secrétaire départemental du PCF

A la veille des élections municipales, des divergences s'expriment et certains pensent pouvoir les régler à petit coup de phrases ou en déclarant l'état de péril imminent sur le Front de Gauche.
Toutefois, je tiens à réaffirmer cette vérité simple : tant que les communistes seront attaché-e-s à cette démarche, eux qui ont, par leur volonté et leur travail politique, initié et construit le Front de Gauche, qui pourra-t-il le briser alors que nous l'avons cimenté d'un débat politique profond et d'un projet immense ?
Ce ne sont pas quelques débats stratégiques, ni les tambouilles politiciennes qui doivent fixer notre horizon, mais le fait que pour l'essentiel de nos concitoyen-ne-s les échéances de 2014 auront à combler le fossé qui sépare les attentes populaires de la réalité d'un gouvernement, faut-il le rappeler, d'alliance verts et socialistes.
Si certains regrettent d'avoir voté pour François Hollande, nous, nous n'avons pas oublié quelle était la nature du pouvoir sarkozyste, ni quelle était la teneur des discours de Monsieur Copé ou les appels à l'extrême-droite de Monsieur Fillon. Même dans le noir, la caractéristique des communistes c'est qu'ils savent retrouver leur gauche de leur droite.
Chacun-e aura pu juger de la qualité critique des interventions du Parti communiste français quant à la politique qui est menée. Toutefois, nous refusons de transformer les prochaines échéances municipales en baromètre du pour ou contre le gouvernement, du pour ou du contre le PS comme certains voudraient nous y traîner.
La situation dans l'agglomération grenobloise nous préoccupe fortement quant aux intentions déclarées d'une même voix par le PS et EELV à Saint-Martin-d'Hères ou à Échirolles, quant à l'ambition personnelle de Monsieur Thoviste qui fracture la Gauche à Fontaine, quant à la guerre que se livre PS et Verts à Grenoble et dont ils essaient chacun à leur façon, faire du Front de Gauche un arbitre.
Les communistes ne sont pas là pour faire un coup. Nous ne voulons pas des élu-e-s pour être confortablement installé-e-s. Nous ne voulons pas des élu-e-s pour préserver notre influence, pour préserver nos finances ou pour préserver nos cadres. Nous n'avons ni construit le PCF, ni construit le Front de Gauche pour nous-même. Nous les avons construits dans le dessein de changer cette société et nous n'avons pas l'intention de nous asseoir sur un banc de touche en hurlant aux autres comment ils doivent remporter le match de football.
Si la crise nous porte bien un enseignement c'est que les spéculateurs eux-mêmes ne font pas les cours de la bourse.

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