Le recours à cette procédure, comme la tentation d’en imposer
d’autres, témoigne de la fébrilité du Gouvernement, face à un projet de
loi contesté par une majorité de nos concitoyens. En privant les
parlementaires du processus législatif normal et en obtenant un temps de
parole réduit pour les groupes (3 heures de discussion générale sur la
réforme des retraites contre 5 heures sur le cumul des mandats), il
entend certainement éviter que les débats ne mettent en lumière combien
cette réforme constitue une régression pour les salarié-e-s et éviter
que les propositions alternatives, portées dans la rue par les
organisations syndicales et dans l’hémicycle par le groupe CRC ne
prennent corps.
Les sénatrices et sénateurs communiste républicain et citoyen qui ont déjà subi - lors de l’examen au Sénat du projet de loi portant transposition de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 - le « vote bloqué », ce qui a constitué une « première » de la part d’un gouvernement de gauche contre un groupe n’appartenant pas à son opposition, mettent en garde le Gouvernement contre l’utilisation de nouveaux artifices réglementaires ayant pour effet de museler les sénatrices et les sénateurs.
Ils n’accepteront pas, sur un projet de loi aussi majeur que celui-ci, qu’une nouvelle fois, la démocratie soit réduite à une partie congrue et appellent à un débat constructif et respectueux.
Ce débat doit tenir compte des enjeux majeurs que sont le financement, la prise en compte de la pénibilité, le montant et les conditions d’accès à la retraite des femmes et des jeunes. Il doit permettre de trouver des solutions durables et solidaires
Communiqué du Groupe communiste républicain et citoyen du Sénat
Les sénatrices et sénateurs communiste républicain et citoyen qui ont déjà subi - lors de l’examen au Sénat du projet de loi portant transposition de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 - le « vote bloqué », ce qui a constitué une « première » de la part d’un gouvernement de gauche contre un groupe n’appartenant pas à son opposition, mettent en garde le Gouvernement contre l’utilisation de nouveaux artifices réglementaires ayant pour effet de museler les sénatrices et les sénateurs.
Ils n’accepteront pas, sur un projet de loi aussi majeur que celui-ci, qu’une nouvelle fois, la démocratie soit réduite à une partie congrue et appellent à un débat constructif et respectueux.
Ce débat doit tenir compte des enjeux majeurs que sont le financement, la prise en compte de la pénibilité, le montant et les conditions d’accès à la retraite des femmes et des jeunes. Il doit permettre de trouver des solutions durables et solidaires
Communiqué du Groupe communiste républicain et citoyen du Sénat
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