lundi 4 septembre 2017

La gauche n'est pas morte !

Tout au long de l'histoire récente de notre pays, des formules d'alliance entre forces de gauche ont permis de défendre la République, de faire avancer le progrès social, d'obtenir des droits démocratiques et sociaux nouveaux pour les travailleurs et l'ensemble des citoyens de notre pays.
Du Bloc des gauches après l'Affaire Dreyfus à la gauche plurielle en 1997, deux ans après le puissant mouvement social de novembre-décembre 1995, en passant par le cartel des gauches en 1924, le Front populaire en 1936, le gouvernement provisoire et le programme du CNR en 1944, l'union de la gauche dans les années 1970 et 80...
Certaines de ces expériences ont échoué. Sans une mobilisation sociale dans les luttes, les expériences de gauche sont sans lendemain et les élus se transforment en gestionnaires serviles.
A plusieurs moments de notre histoire, le PCF, parti révolutionnaire de lutte des classes, au coeur du mouvement social, a joué tout son rôle et permis aux travailleurs de conquérir de nouveaux droits.
Dans beaucoup de nos communes, les formules d'alliance à gauche, fondées sur des valeurs humanistes et progressistes partagées, sur des valeurs de fraternité humaine et de démocratie renforcée, se sont déclinées localement, pour améliorer la vie des habitants.
C'est la ligne que j'ai toujours portée à Hénin-Beaumont.
Certains nous disent aujourd'hui que la gauche est morte. C'est faux.
Certains n'envisagent le combat contre le Front national qui dirige aujourd'hui notre ville que sous la forme d'une liste apolitique citoyenne de personnalités de la société civile et du monde associatif. Ce serait plus efficace... C'est faux. C'est une erreur et une impasse que de vouloir renoncer aux valeurs humanistes et progressistes portées par les partis de gauche et de dénigrer les partis politiques indispensables à la vie démocratique et qui sont une école de la formation intellectuelle et citoyenne.
D'autres sont dans une autre logique, hégémonique, pour leur propre mouvement. Ils refusent toute alliance, tout accord, tout travail en commun en dehors de leur propre organisation. Le sectarisme n'a jamais rien apporté au peuple. C'est une autre impasse politique qui ne mènera à rien...
Le chemin est étroit, mais il existe...

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