Récemment « l’huma » soulignait qu’avec des milliers de postes supprimés, l’abandon des ZEP, l’attaque contre la formation professionnelle des enseignants, l’empilement de réformes jamais évaluées, c’était l’école publique que l’on asphyxiait… Il faudrait y ajouter les désordres de cette rentrée qui voit des milliers d’élèves ne pas être inscrits en lycée et plus encore ne pas trouver de place en collège (ce qui est une nouveauté !). A un an de la fin programmée des secteurs scolaires, on voit ce qui attend le service public.
Les récentes déclarations de Luc Chatel confirment la poursuite de réformes dont le mérite essentiel pour ce gouvernement est de conduire à de nouvelles suppressions d’emplois. Pour les élèves c’est évidemment une nouvelle réduction de l’offre de formation à un moment où l’on proclame qu’il faut élever les niveaux de qualifications. ALORS ?
Alors il ne faut pas voir dans les dégradations programmées de simples réductions de crédits mais une mise en œuvre cohérente et progressive des recommandations de l’AGCS pour mettre sur le marché (au même titre que la santé) des pans entiers de l’éducation.
Ces experts recommandent pour la France de diminuer année après année la qualité pour conduire les familles à chercher chez de nouveaux prestataires, les compléments d’enseignements indispensables. Pour preuve ? Examinez dans tous les magazines les somptueuses publicités de l’entreprise Acadomia : elles montrent la volonté d’être présent sur ce juteux marché d’avenir. D’autres se préparent à partager de nouveaux profits.
Face à ces orientations, la construction de mobilisations comme celles qui ont fait reculer le gouvernement en 2009 sont toujours à l’ordre du jour. On peut compter sur les militants du Parti Communiste pour y participer.
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