Sans nul doute, le virus de la grippe H1N1 est devenu le virus dominant dans le monde et, à ce titre, il en va de la responsabilité des Etats comme de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de créer les conditions pour protéger toutes les populations de la planète de ce qui est la première pandémie du XXIème Siècle.
Bien que plus contagieux que dangereux, le Parti Communiste Français considère comme indispensable la mise en place dans notre pays d’un plan de prévention élaboré démocratiquement et adapté. Ce plan aurait nécessité un vrai débat avec toutes les partenaires médicaux et les élus locaux et aurait dû prendre tout autant en considération les moyens de prévenir ce virus que les risques spécifiques des populations les plus fragiles. Il est rappelé que 60% des décès, selon l’OMS, surviennent chez des personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents et que les services d’urgence et de soins intensifs seront extrêmement mobilisés. Autant dire qu’il est urgent de mettre un terme à la politique du gouvernement en matière de fermeture de services hospitaliers et de suppression d’emplois.
C’est pourquoi le PCF réitère son exigence de retrait de la loi HPST, dont les objectifs de privatisation de l’Hôpital et de marchandisation de la santé ne peuvent qu’aggraver les inégalités tant sociales que territoriales. La réalité sur le terrain s’est sensiblement dégradée ces dernières années tant au niveau des structures de soins qu’au niveau de la densité médicale et paramédicale.
Pour le PCF, un plan de prévention conséquent ne peut se limiter dans la diffusion de masques de protection ou dans un plan de vaccination ; elle doit aussi prendre en compte les facteurs environnementaux et sociaux, en matière notamment de précarité, de logement et d’hygiène.
Sur le plan économique, un tel risque de pandémie relance l’impérieuse nécessité de créer à l’échelle nationale comme européenne un pôle public du médicament, car les plus grands bénéficiaires de ce risque annoncé sont les grands groupes pharmaceutiques pour qui H1N1 devient une aubaine pour des profits juteux aggravant le déficit de la Sécurité sociale et les inégalités des peuples face à cette pandémie, accélérant par la même sa dispersion dans le monde. Révéler le défi du risque de pandémie, suppose d’inventer de nouvelles formes de production et de gestion dans l’industrie pharmaceutique, et de nouvelles solidarités internationales.
Lutter contre cette pandémie réclame des moyens supplémentaires car il ne saurait être admissible qu’elle se fasse au détriment des autres malades touchés par le cancer, les maladies cardiovasculaires,…C’est pourquoi, il est indispensable de promouvoir une autre politique en matière de santé avec une prise en charge à 100% des soins pour toute la population nécessitant une profonde réforme du financement de la sécurité sociale incluant une véritable sécurité d’emploi et de formation et la taxation des revenus financiers des entreprises au même taux de cotisations que les salaires ce qui dégagerait prés de 70 milliards d’euros / an.
Le Parti Communiste Français est particulièrement inquiet de la progressive mais réelle prise en main de la santé par le Ministère de l’Intérieur, qui après la dérive sécuritaire du secteur psychiatrique, les manipulations de données du dossier médical, nous amènerait à assister à une instrumentalisation sécuritaire de la santé publique.
Enfin, le Pcf dénonce l’utilisation idéologique par le gouvernement et le patronat du risque sanitaire pour accélérer la dérèglementation ultra libérale.
Bien que plus contagieux que dangereux, le Parti Communiste Français considère comme indispensable la mise en place dans notre pays d’un plan de prévention élaboré démocratiquement et adapté. Ce plan aurait nécessité un vrai débat avec toutes les partenaires médicaux et les élus locaux et aurait dû prendre tout autant en considération les moyens de prévenir ce virus que les risques spécifiques des populations les plus fragiles. Il est rappelé que 60% des décès, selon l’OMS, surviennent chez des personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents et que les services d’urgence et de soins intensifs seront extrêmement mobilisés. Autant dire qu’il est urgent de mettre un terme à la politique du gouvernement en matière de fermeture de services hospitaliers et de suppression d’emplois.
C’est pourquoi le PCF réitère son exigence de retrait de la loi HPST, dont les objectifs de privatisation de l’Hôpital et de marchandisation de la santé ne peuvent qu’aggraver les inégalités tant sociales que territoriales. La réalité sur le terrain s’est sensiblement dégradée ces dernières années tant au niveau des structures de soins qu’au niveau de la densité médicale et paramédicale.
Pour le PCF, un plan de prévention conséquent ne peut se limiter dans la diffusion de masques de protection ou dans un plan de vaccination ; elle doit aussi prendre en compte les facteurs environnementaux et sociaux, en matière notamment de précarité, de logement et d’hygiène.
Sur le plan économique, un tel risque de pandémie relance l’impérieuse nécessité de créer à l’échelle nationale comme européenne un pôle public du médicament, car les plus grands bénéficiaires de ce risque annoncé sont les grands groupes pharmaceutiques pour qui H1N1 devient une aubaine pour des profits juteux aggravant le déficit de la Sécurité sociale et les inégalités des peuples face à cette pandémie, accélérant par la même sa dispersion dans le monde. Révéler le défi du risque de pandémie, suppose d’inventer de nouvelles formes de production et de gestion dans l’industrie pharmaceutique, et de nouvelles solidarités internationales.
Lutter contre cette pandémie réclame des moyens supplémentaires car il ne saurait être admissible qu’elle se fasse au détriment des autres malades touchés par le cancer, les maladies cardiovasculaires,…C’est pourquoi, il est indispensable de promouvoir une autre politique en matière de santé avec une prise en charge à 100% des soins pour toute la population nécessitant une profonde réforme du financement de la sécurité sociale incluant une véritable sécurité d’emploi et de formation et la taxation des revenus financiers des entreprises au même taux de cotisations que les salaires ce qui dégagerait prés de 70 milliards d’euros / an.
Le Parti Communiste Français est particulièrement inquiet de la progressive mais réelle prise en main de la santé par le Ministère de l’Intérieur, qui après la dérive sécuritaire du secteur psychiatrique, les manipulations de données du dossier médical, nous amènerait à assister à une instrumentalisation sécuritaire de la santé publique.
Enfin, le Pcf dénonce l’utilisation idéologique par le gouvernement et le patronat du risque sanitaire pour accélérer la dérèglementation ultra libérale.
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