Nous apprenons à l’instant que la commune de Champ Près Froges est citée à comparaître en référé par le Préfet de l’Isère, afin d’annuler la délibération du conseil municipal en date du 2 septembre, instituant l’organisation d’une consultation de nos concitoyennes et de nos concitoyens sur le devenir du service public postal.
Par l’intermédiaire de son Préfet, Nicolas Sarkozy se cache ainsi derrière la loi pour éluder le refus d’une majorité de nos concitoyennes et de nos concitoyens de voir aboutir son projet de privatisation de la Poste.
Après avoir criminalisé le mouvement social, après avoir créé un délit de solidarité, le Président de la République franchit une nouvelle étape dans son entreprise autocratique en tentant ni plus ni moins d’interdire la démocratie et l’expression du peuple.
En retardant la publication des décrets d’application de l’article 11 de la constitution, en ignorant les demandes massives et répétées d’organiser un référendum sur la question du devenir de la Poste, Nicolas Sarkozy tentait déjà d’éviter ce qui lui fait le plus peur : l’expression de la volonté populaire, l’expression de la souveraineté du peuple.
Devant cette confiscation de la démocratie nationale, le Parti communiste français, avec le collectif national de défense du service public postal a fait le choix de réquisitionner la démocratie locale en organisant partout des référendums dans les communes.
Nous ne céderons pas à l’intimidation.
La Fédération de l’Isère PCF appelle tous ses élus, toutes les femmes et les hommes de gauche à maintenir et à amplifier la lutte pour la tenue des référendums locaux le 3 octobre prochain. Il est nécessaire d’avoir ce grand débat sur un service qui demeure structurant de toute la vie locale.
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