Le dernier campement de migrants de Calais, "la jungle", a été évacué mardi matin par les forces de l'ordre qui ont interpellé 276 étrangers en situation irrégulière. Entre 400 et 500 policiers ont pénétré à l'aube dans cette vaste zone au nord de la ville où les candidats à l'immigration vers la Grande-Bretagne, notamment afghans, avaient construit des abris avec des palettes de bois et des bâches.
Au total, 278 personnes ont été arrêtées - 276 clandestins et deux représentants d'associations, a précisé le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui était sur place. "L'opération s'est, non seulement, déroulée comme prévu, mais elle s'est bien déroulée", a-t-il dit .
Des bénévoles ont toutefois dénoncé des violences policières contre la presse et les quelques dizaines de membres du réseau "No Border" qui tentaient de protéger les migrants. Un court mais vif affrontement a opposé ces derniers aux policiers. "Voilà l'image de la violence que veut donner la France, c'est triste et honteux", a déclaré sur place Vincent Lenoir, membre de l'association Salam.
"C'est un acte totalement inhumain", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry estimant que les migrants reviendraient. Les Verts ont dénoncé dans un communiqué "cette opération hautement médiatique" qui "n'est qu'une mise en scène politicienne" organisée avant les élections régionales de 2010. Le Mrap a quant à lui fustigé dans un communiqué une action "qui plonge dans le désarroi des hommes, des femmes, des mineurs qui ont déjà eu tant à souffrir" et qui "ne sert qu'à entretenir un climat xénophobe dangereux dans notre pays".
Au total, 278 personnes ont été arrêtées - 276 clandestins et deux représentants d'associations, a précisé le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui était sur place. "L'opération s'est, non seulement, déroulée comme prévu, mais elle s'est bien déroulée", a-t-il dit .
Des bénévoles ont toutefois dénoncé des violences policières contre la presse et les quelques dizaines de membres du réseau "No Border" qui tentaient de protéger les migrants. Un court mais vif affrontement a opposé ces derniers aux policiers. "Voilà l'image de la violence que veut donner la France, c'est triste et honteux", a déclaré sur place Vincent Lenoir, membre de l'association Salam.
"C'est un acte totalement inhumain", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry estimant que les migrants reviendraient. Les Verts ont dénoncé dans un communiqué "cette opération hautement médiatique" qui "n'est qu'une mise en scène politicienne" organisée avant les élections régionales de 2010. Le Mrap a quant à lui fustigé dans un communiqué une action "qui plonge dans le désarroi des hommes, des femmes, des mineurs qui ont déjà eu tant à souffrir" et qui "ne sert qu'à entretenir un climat xénophobe dangereux dans notre pays".
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