Nous entrons dans la période d’été, mais le pouvoir n’a pas décidé d’une seule petite éclaircie pour améliorer nos vies. Le PDG de Renault dont l’Etat dispose encore de 15% du capital annonce sans gêne qu’il gagne dix millions d’euros par an, mais les employés, ouvriers, travailleurs paysans, n’auront pas un centime d’augmentation. Total brûle des milliards de profits, et ses carburants flambent à la pompe. Et après le gaz, c’est l’électricité qui augmente, comme le tarif des trains. Les travailleurs paysans tirent le diable par la queue, certains d’entre eux s’inscrivent… au RSA… Mais les prix alimentaires ne cessent d’augmenter. Par contre, les grandes fortunes propriétaires des grands supermarchés ne connaissent pas la crise.
Le vol des résultats du travail se poursuit et le complexe médiatico-politique explique qu’il faudra aller encore plus loin dans ce vol. Ils cachent cela derrière les déficits et la dette des Etats. Mais justement les déficits proviennent de ce hold-up commis par une petite bande de « puissants-possédants » qui, d’une part, imposent aux peuples de se serrer la ceinture, ce qui réduit l’activité donc les recettes dans les caisses des Etats et parce que leur imposition est sans cesse abaissée, alors qu’il est de plus en plus envisagé une augmentation de la TVA de 2% après… les élections présidentielles.
Et le pacte européen « Euro plus » demande, lui, de diminuer les salaires. Le projet de réforme de la politique agricole commune ne fait pas de l’augmentation des revenus paysans une priorité. Mieux encore, voilà qu’une agence de notation baptisée « Standard & Poor’s » – ces horribles professeurs au service des banques – vient de rendre public le 10 juin dernier un rapport dans lequel est écrit ceci : « si les autorités françaises ne poursuivent pas la réforme des retraites, ne continuent pas à modifier la sécurité sociale… il est incertain que [nous] maintenions la note AAA de la France ».Lire la suite
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