L'assassinat, en ce jour anniversaire de la république tunisienne,
de Mohamed Brahmi, député, coordinateur général du Mouvement populaire et
dirigeant du Front populaire, est une infamie.
En abattant l'opposant au gouvernement islamiste d'Ennahda, ses
assassins et leurs commanditaires veulent instaurer un climat de terreur et
atteindre la démocratie tunisienne dans sa chair.
L'inaction des autorités depuis le lâche assassinat de Chokri
Belaïd permet à ces commanditaires d'agir en toute impunité. Ce crime odieux
vient s'ajouter aux constantes menaces et attaques dont sont la cible les
militants, les dirigeants des forces démocratiques et de progrès, les
syndicalistes, mais aussi les citoyens parmi lesquels de très nombreuses femmes
qui s'opposent avec courage à l'obscurantisme et à une politique qui n'a fait
qu'aggraver les inégalités.
Le gouvernement et le président tunisiens sont responsables d'une
telle situation et ont des comptes à rendre au peuple. Les assassins et les
commanditaires de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi doivent être arrêtés et
condamnés. La sécurité des citoyens doit être garantie en commençant par
démembrer les ligues qui font régner la violence dans le pays.
Le PCF réaffirme sa totale solidarité avec le peuple tunisien et
toutes les forces sociales, citoyennes et politiques démocratiques qui
combattent pour une Tunisie libre, indépendante, juste et démocratique.
Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF
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