Depuis hier, on en sait plus sur la vision de Theresa May concernant
la mise en œuvre du Brexit. La Première ministre annonce la sortie du
Marché unique et de l'Union douanière, tout en proposant des
négociations pour de nouveaux accords. Anticipant une confrontation avec
les institutions européennes, elle brandit la menace d'une stratégie
commerciale et fiscale agressive vis à vis des pays européens.
Si la critique du PCF de l'UE libérale est sévère, nous sommes préoccupés de la tournure que prend la sortie du Royaume Uni. Nos groupes parlementaires avaient d'ailleurs demandé une commission spéciale de suivi à l'issue du referendum.
Brexit « dur » dit-on. Mais dur pour qui ? Dur pour les travailleurs britanniques et européens car une concurrence commerciale accrue a toujours pour conséquence l'abaissement des droits et des salaires. Seuls les milieux d'affaires sont rassurés par un processus « par étapes » visant un accord de libre échange et à maintenir l'accès au marché unique pour la City et des secteurs comme l'automobile.
Dur pour les services publics Outre-manche, déjà bien délabrés par des années d'austérité, car une politique de dumping fiscal ce sont des milliards d'euros perdus pour la puissance publique.
Dur pour les 300 000 Français établis au Royaume Uni, aujourd'hui dans l'incertitude quant à leur avenir.
Ce que nous prouve cette situation, c'est le piège que constitue le seul choix entre poursuivre avec cette Union européenne ou en sortir pour mener la même guerre économique. Alors que notre pays engage le débat présidentiel et législatif, le PCF entend démontrer qu'une troisième hypothèse est possible - celle de la refondation démocratique et solidaire de la coopération européenne - et que la France doit user de toute sa puissance pour la faire advenir.
Si la critique du PCF de l'UE libérale est sévère, nous sommes préoccupés de la tournure que prend la sortie du Royaume Uni. Nos groupes parlementaires avaient d'ailleurs demandé une commission spéciale de suivi à l'issue du referendum.
Brexit « dur » dit-on. Mais dur pour qui ? Dur pour les travailleurs britanniques et européens car une concurrence commerciale accrue a toujours pour conséquence l'abaissement des droits et des salaires. Seuls les milieux d'affaires sont rassurés par un processus « par étapes » visant un accord de libre échange et à maintenir l'accès au marché unique pour la City et des secteurs comme l'automobile.
Dur pour les services publics Outre-manche, déjà bien délabrés par des années d'austérité, car une politique de dumping fiscal ce sont des milliards d'euros perdus pour la puissance publique.
Dur pour les 300 000 Français établis au Royaume Uni, aujourd'hui dans l'incertitude quant à leur avenir.
Ce que nous prouve cette situation, c'est le piège que constitue le seul choix entre poursuivre avec cette Union européenne ou en sortir pour mener la même guerre économique. Alors que notre pays engage le débat présidentiel et législatif, le PCF entend démontrer qu'une troisième hypothèse est possible - celle de la refondation démocratique et solidaire de la coopération européenne - et que la France doit user de toute sa puissance pour la faire advenir.
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