Une fois de plus, les établissements hospitaliers
sont sous tension au moment de l’épidémie de grippe. Il n’est pas
possible de fermer impunément des lits, des services, des postes et des
hôpitaux de proximité sans entraîner des crises sanitaires, notamment
aux niveaux des services des urgences mis dans l’obligation de choisir
quel malade soigner en priorité.
Telle est la leçon de cette épidémie de grippe,
dont la ministre, elle-même, reconnaît qu’il faut déprogrammer des
hospitalisations pour libérer des lits, alors que le sommet du pic de
contagion n’est pas atteint.
Dans de nombreux endroits, des malades attendent
plus de vingt-quatre heures pour se voir affecter un lit, ils sont
parqués dans des conditions inacceptables.
Cette situation était prévisible. Chaque année une
« surmortalité » est constatée dans la population par l’INSEE (41 000
pour 2015) et nous ne sommes pas à l’abri de situations d’urgence
pouvant se cumuler.
Le PCF exige que cela cesse. Les sénatrices et
sénateurs du groupe Communiste-Républicain-Citoyen le rediront, ce
jeudi, au Sénat à leurs collègues et à Mme la ministre lors du débat
qu’ils ont suscité sur l’Hôpital.
Il faut mettre fin à cette course à l’étranglement
des services hospitaliers publics par l'austérité et la tarification à
l'activité.
Il faut mettre fin au plan d’économie de près de 4
milliards d’euros sur l’Hôpital aboutissant à la suppression de 22 000
emplois.
Il faut mettre fin à cette pression à laquelle sont soumis les personnels soignants et non-soignants.
Il faut mettre fin aux restructurations
hospitalières autoritaires dans le cadre des groupements hospitaliers de
territoires, décidées arbitrairement par les ARS, aux appétits de
promoteurs immobiliers.
Il faut instaurer une vraie démocratie en santé
alors que s’élaborent dans la plus grande opacité les Plans régionaux de
santé pour 2018.
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