Après la journée internationale des migrants du 18 décembre à
l'initiative de l'ONU, l’Église catholique de France célèbre ce 15
janvier la journée mondiale des migrants et des réfugiés.
Le Pape François appelle à faire de cette journée un moment de
réflexion sur le thème « mineurs migrants, vulnérables et sans voix ».
L'engagement de l’Église et des chrétiens en faveur des migrants après
les appels de l'ONU confirme combien cette question est au coeur de la
conception du vivre-ensemble dans nos sociétés et la vision que nous
avons du monde et de la France de demain.
Un monde aujourd'hui dont une grande partie de ses habitants sont
frappés par la guerre, les persécutions, la misère, les inégalités, un
monde dominé par des intérêts financiers et des politiques de puissances
hostiles à tout développement et libération humaine qui pousse des
hommes et des femmes sur les chemins de l'exil.
Pour le Parti communiste français, l'avenir de notre pays doit se
construire par des politiques faites de solidarité et de partage… et non
de concurrence et de concentration des richesses et des pouvoirs.
C'est aussi vrai concernant l'accueil des migrants et des réfugiés
qui doivent être accueillis dans la dignité afin qu'ils puissent trouver
leur place dans notre société ou, s'ils le désirent, retourner dans
leur pays en paix.
Ce choix n'a rien d'arbitraire. Il s'appuie sur le respect des droits
humains, les valeurs de notre République, des traités et conventions
internationaux et européens. Ce choix s'oppose frontalement à
l'entreprise de démolition proposée par le candidat de droite et
d'extrême droite, qui, au nom du « redressement de la France »
préconisent une véritable chasse à l'immigré et aux réfugiés,
multipliant les obstacles à leur venue ou à demeurer sur notre sol. Nous
ne voulons pas d'une France forteresse, repliée sur elle-même.
Notre pays a les moyens d'une grande politique sociale au bénéfice de
tous, en mettant fin aux politiques d'austérité qui fabriquent de la
pauvreté, asphyxient les budgets et les services publics, les villes, et
appauvrissent les populations.
Ce combat pour « l'humain et la solidarité d'abord » est le nôtre. Il
est celui de très nombreux Français de toutes opinions et confessions
qui rejettent la tentative de faire de l'immigré un nouveau bouc
émissaire, d'alimenter les peurs, la xénophobie et le racisme.
Cette bataille pour la justice pour une France ouverte, hospitalière, de partage, nous la gagnerons tous ensemble.
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