À
la demande de l'Etat, le Conseil d’administration d’EDF doit se
prononcer, le 24 janvier, sur la fermeture anticipée de la centrale
nucléaire de Fessenheim et fixer à 400 millions d'euros l’indemnisation
que l’Etat devrait verser alors que le préjudice a été estimé à 4
milliards d’euros par un rapport d’information parlementaire.
Le
gouvernement, sous prétexte que Fessenheim est "la plus vielle centrale
du parc", souhaiterait en finir avec cette usine qui compte 800
salariés permanents et autant d’intérimaires et prestataires, sans
compter les emplois induits.
La
centrale a pourtant récemment bénéficié d'investissements de plusieurs
centaines de millions d’euros améliorant sa sûreté, conformément aux
exigences de l'Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) qui a d'ailleurs
confirmé qu’il n’y a aucune raison, du point de vue de la sûreté, de la
fermer.
Faut-il
rappeler que notre pays a frôlé la pénurie d'électricité ces derniers
jours ? En effet, l’épisode de froid de la semaine dernière a montré que
tous les moyens de production électrique utilisables étaient
nécessaires pour faire face aux besoins de consommation.
Fessenheim est
très largement amortie et fournit une électricité à faible prix de
revient. Elle contribue, au sein du mix énergétique bas carbone, à
l'approvisionnement dont la France a besoin. C'est pourquoi le PCF
s'oppose à cette fermeture, véritable aberration sur le plan économique,
social, industriel et environnemental. Il réaffirme sa volonté d'un
nucléaire sûr, sous contrôle public et citoyen, au sein d'une filière énergétique diversifiée et decarbonée. Il apporte tout son soutien aux salariés de la filière nucléaire, particulièrement ceux de Fessenheim.
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