La censure du budget italien par la Commission européenne est un magnifique cadeau fait au gouvernement d’extrême-droite. Elle lui offre un puissant vecteur de légitimation en remettant en cause la souveraineté populaire, celui de chaque pays et de chaque parlement à pouvoir choisir en toute souveraineté ses orientations budgétaires. Elle s’en prend aux mesures qui donnent l’impression de vouloir rompre avec les politiques néo-libérales en portant sur l’abaissement de l’âge de départ à la retraite et sur le revenu « de citoyenneté » minimum.
Dans le même temps, la Commission européenne ne critique absolument pas d’autres mesures budgétaires qui s’inscrivent parfaitement dans le cadre libéral : amnistie fiscale, flat tax, privatisations…
Cette censure montre à quel point la Commission européenne est aveuglée dans son adoration du veau d’or libéral, austéritaire et autoritaire qui fait le fondement de la construction capitaliste de l’Union européenne actuelle et quels sont les intérêts de classe qu’elle défend. La poursuite de cette politique et des dégâts sociaux qu’elle génère fait le lit de l’extrême-droite ethniciste.
Cette censure montre à quel point la Commission européenne est aveuglée dans son adoration du veau d’or libéral, austéritaire et autoritaire qui fait le fondement de la construction capitaliste de l’Union européenne actuelle et quels sont les intérêts de classe qu’elle défend. La poursuite de cette politique et des dégâts sociaux qu’elle génère fait le lit de l’extrême-droite ethniciste.
Empêcher cette extrême-droite de prospérer en Europe implique de rompre avec de telles politiques. Il est urgent de rompre le corset autoritaire et austéritaire qui étrangle les peuples et les nations d’Europe, en remettant en cause le pacte budgétaire européen. C’est la condition nécessaire pour ouvrir la voie à d’autres coopérations entre les peuples européens, alliant respect de la souveraineté populaire et mise en commun de politiques quand cela sert les intérêts du plus grand nombre. C’est la vision d’une union des peuples et des nations souveraines et solidaires que défend le PCF.
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