Il n’y aura donc, vient de nous dire le Premier ministre, ni « coup de pouce » au Smic, ni suspension de la hausse de la taxe carbone.
Le président des ultrariches, muré dans son arrogance, croit toujours qu’il va pouvoir passer en force en laissant pourrir le mouvement de colère qu’a provoqué son action. Il doit recevoir un démenti cinglant.
Ce n’est pas un « coup de pouce » au salaire minimum, ni des réponses dilatoires sur la politique énergétique qu’attendent les millions de Français aujourd’hui mobilisés. C’est la justice sociale et fiscale.
Parce qu’il n’y aura pas de progrès écologique sans progrès social, il faut faire grandir l’exigence d’une augmentation de 200 euros net du Smic au 1er janvier 2019, afin d’entraîner l’augmentation des salaires et des pensions. Et ce sont d’autres d’autres choix budgétaires et fiscaux qui s’imposent, pour s’attaquer à ce que le capital coûte à la collectivité et financer ainsi une vraie transition écologique.
La journée de manifestation syndicale du 1er décembre sera un nouveau temps fort de la mobilisation populaire. Le Parti communiste français appelle à en faire un grand succès.
Fabien Roussel
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