Comme chaque fin d’année, une séquence COP a ouvert ses portes. La COP16 sur la biodiversité se déroule en ce moment à Cali. Elle sera suivie de la COP29 sur les changements climatiques à Bakou en novembre.
Ces COP prennent place dans un contexte écologique et climatique de plus en plus tendu. Le dernier rapport de la WWF, Planète vivante 2024, alerte sur le fait que la taille moyenne de certaines populations d’animaux sauvages aurait décliné de 73 % depuis 1970. Les événements climatiques extrêmes (ouragans, sécheresses, inondations…) sont de plus en plus fréquents et violents.
Au-delà de l’aspect environnemental en tant que tel, le défi écologique présente une urgence commune pour tous les peuples. Si nous voulons continuer à vivre et à nous développer, il est urgent de repenser tout le système et de produire autrement et intelligemment. Dans ce contexte, les cadres de coopération à l’échelle internationale sont plus que jamais nécessaires.
Le MJCF fait siens les objectifs posés par l’ONU.
La France n’est pas épargnée par les événements climatiques, en témoignent les dernières inondations. Les tempêtes, comme Kirk, ou l’épisode Cévenol, verront eux aussi leur fréquence et leur puissance augmentées sous les effets du changement climatique.
Il est urgent de révolutionner notre manière de produire et de consommer pour limiter au maximum le changement climatique ; il est également essentiel de s’adapter pour protéger les populations de ses effets irrémédiables. Notre économie et notre société doivent évoluer pour mieux résister aux effets des changements climatiques. S’y préparer dès maintenant permettra de sauver des vies et de réduire les coûts plus tard.
Mais pour cela, une réflexion globale concernant les infrastructures est nécessaire : les routes et ponts devront être capables de résister aux tempêtes ou à des températures plus élevées, certaines villes devront disposer de systèmes anti-inondation. Ainsi, la recherche est indispensable pour développer les systèmes et matériaux nécessaires à cette adaptation.
Le défi écologique ne peut se relever sans moyens et sans la jeunesse la mieux formée. Il est urgent d’investir massivement dans les universités, et de rebâtir un service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à travers la création d’au moins quatre nouvelles universités.
Répondre au défi climatique est incompatible avec un système capitaliste à bout de souffle. Plus que jamais, pas d’écologie sans révolution !
Article publié dans Communistes n°1016 - 30/10/2024
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