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Alors que les discussions sont toujours en cours, le Medef veut présenter le 9 mars un projet d’accord sur la réforme des régimes de retraites complémentaires. Mobilisations en vue.
Le Medef fait monter la pression sur la réforme des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé (Arrco pour les salariés non cadres et Agirc pour les cadres), qui est la suite logique de l’adoption en octobre 2010 de la loi Woerth de réforme des retraites. L’organisation patronale mettra le 9 mars sur la table des négociations en cours un projet d’accord, alors que les discussions n’ont pas avancé sur la question des ressources à trouver pour financer ces deux régimes.
Le 24 février, la cinquième réunion de négociations avait tourné court : patronat et syndicats se sont séparés en désaccord sur cette question des ressources de ces régimes dont le taux de rendement a baissé « ces 17 dernières années de 25 % à l’Arrco [salariés non cadre, 17,5 millions de cotisants] et de 30 % à l’Agirc [cadres, 3,7 millions de cotisants] », affirme Eric Aubin, négociateur CGT.
Les représentants de l’ensemble des organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement de ces régimes. Et ils ont évoqué la possibilité d’une hausse des cotisations salariales et patronales, qui permettrait d’augmenter les ressources. Pour certains syndicats, les entreprises ont largement les moyens de financer les régimes de retraite par le biais d’une augmentation des cotisations, comme le montre le niveau des dividendes versés aux actionnaires en 2011, soit pas moins de 40 milliards d’euros.
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Le Medef fait monter la pression sur la réforme des régimes de retraites complémentaires des salariés du privé (Arrco pour les salariés non cadres et Agirc pour les cadres), qui est la suite logique de l’adoption en octobre 2010 de la loi Woerth de réforme des retraites. L’organisation patronale mettra le 9 mars sur la table des négociations en cours un projet d’accord, alors que les discussions n’ont pas avancé sur la question des ressources à trouver pour financer ces deux régimes.
Le 24 février, la cinquième réunion de négociations avait tourné court : patronat et syndicats se sont séparés en désaccord sur cette question des ressources de ces régimes dont le taux de rendement a baissé « ces 17 dernières années de 25 % à l’Arrco [salariés non cadre, 17,5 millions de cotisants] et de 30 % à l’Agirc [cadres, 3,7 millions de cotisants] », affirme Eric Aubin, négociateur CGT.
Les représentants de l’ensemble des organisations syndicales de salariés ont signifié à la partie patronale qu’elles s’opposaient à une nouvelle baisse de rendement de ces régimes. Et ils ont évoqué la possibilité d’une hausse des cotisations salariales et patronales, qui permettrait d’augmenter les ressources. Pour certains syndicats, les entreprises ont largement les moyens de financer les régimes de retraite par le biais d’une augmentation des cotisations, comme le montre le niveau des dividendes versés aux actionnaires en 2011, soit pas moins de 40 milliards d’euros.
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