Le maire de Dijon, François Rebsamen, a demandé vendredi l’annulation du sommet international des Universités qui devaient rassembler les représentants de l’éducation de 40 pays les plus riches à Dijon du 5 au 7 mai. Le maire socialiste a expliqué craindre des débordements de groupes autonomes violents et la destruction de la ville (avec le spectre du sommet de l’OTAN à Strasbourg en 2009).
Ce signe de la part du gouvernement est peut-être un recul, il met particulièrement en lumière la pertinence de notre analyse sur l’importance que revêt ce sommet pour la classe dominante. En effet, les politiques menées depuis la stratégie de Lisbonne en 2000 ont terminé leur première phase de privatisation de l’Université et d’asservissement de l’enseignement supérieur aux besoins des entreprises. Ce sommet devait tracer les contours de la phase suivante « Europe 2020 ».
Les enjeux de ce sommet était trop important pour en faire la publicité : alors que les réformes se succèdent et les conséquences néfastes apparaissent aux yeux de tous, la poursuite de cette même politique ne devait se faire que dans le silence. !
Le gouvernement et la CPU ont demandé à reporter cette réunion après le G8 de Deauville et le G20 de Cannes en novembre, mais toujours sous la présidence française du G8 et du G20, c’est-à-dire en fin d’année 2011.
L’Union des étudiants communistes participera bien évidemment au contre-sommet quand se tiendra le sommet officiel avec l’objectif de construire des résistances et des propositions au niveau européen
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