Constat :
La domination des capitaux financiers et leurs exigences de revenus (intérêts et dividendes) exercent une pression terrible sur les salaires et la qualité des investissements.Cette domination se traduit par :
- L'envolée des bénéfices nets des sociétés du CAC 40 (83 milliards d'euros en 2010), distribués à plus de 40% sous forme de dividendes.
- Des intérêts versés aux banques et des dividendes payés aux actionnaires qui atteignent 326,2 milliards d'euros en 2009, dans les sociétés non financières, et absorbent 34,11% de la valeur ajoutée (richesses douvelles) produites.
- L'explosion des profits des principales banques françaises, alors que celles-ci, continuent de bénéficier de larges aides publiques (dont un taux de refinancement de 1% auprès de la BCE),
- Une politique du crédit au profit des opérations financières, de la spéculation et des délocalisations, au détriment des PME et de l'investissement productif.
- L’économie réelle particulièrement affaiblie en France championne du monde de l’exportation de capitaux! En 2009 les actifs des entreprises françaises à l’étranger = 58,6% du PIB, contre seulement 40% pour l’Allemagne, 22% pour les USA, et 14% pour le Japon !
Propositions du PCF :
Reprendre le pouvoir sur l'argent
- Suppression des 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales patronales.
- Taxer les revenus financiers des entreprises.
- Moduler l’impôt sur les sociétés et les cotisations sociales pour pénaliser les entreprises qui délocalisent, qui développent leurs placements financiers, ou qui se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions de travail.
- Créer un Pôle public bancaire et financier pour développer un autre logique du crédit à partir de la Caisse des Dépôts et Consignations, des banques semi-publiques, mutualistes ou coopératives, et de banques nationalisées.
- Créer un « Fonds national de sécurisation de l'emploi, de la formation et des revenus » alimenté par le redéploiement de tous les fonds d'État créés depuis 2007-2008 et les fonds publics dévolus aux exonérations de cotisations sociales patronales. Ce fond prendrait en charge les intérêts versés aux banques par les entreprises sur leurs crédits pour les investissements en fonction de critères basés sur la création d'emplois, la formations, les progrès écologiques et l' augmentation de la masse salariale.
- Transformer la BCE et la Banque de France. Création d'un Fond européen de développement social, écologique et solidaire au service de l'emploi et des investissements utiles.
- Création de pouvoirs nouveaux pour les salariés et leurs représentants dans leurs entreprises, ainsi que des citoyens dans les institutions bancaires et les collectivités territoriales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire