La mort de Ben Laden, devenu le symbole du terrorisme mondialisé, est un événement important pour toutes les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001, mais aussi pour toutes celles et ceux que les logiques terroristes plongent dans l'horreur et la consternation. En même temps, les conditions dans lesquelles cette mort vient d'intervenir soulèvent à nouveau de multiples questions sur le sens de l'engagement de l'OTAN depuis dix ans en Afghanistan.
La disparition de cet individu ajoutée à la faiblesse reconnue des réseaux d’Al Qaida dans la région Afghanistan/Pakistan rendent désormais la guerre de l’OTAN en Afghanistan encore plus illégitime qu’elle ne l’a jamais été. La France doit retirer ses troupes de ce pays, agir pour le retrait de celle de l’OTAN et réorienter les efforts internationaux vers la reconstruction et l'aide au développement en donnant au peuple afghan les moyens de décider de son avenir.
La mort de Ben Laden rappelle que le terrorisme est une violence politique criminelle totalement injustifiable. Le terrorisme ne légitime pas pour autant les politiques de puissance et les guerres. Georges Bush avait instrumentalisé l’agression d’Al Qaida à New York afin de mettre en place une stratégie néo-impériale militarisée de domination au nom de la démocratisation du Moyen-Orient. On en mesure aujourd’hui tous les effets néfastes, les limites et les échecs en Irak et en Afghanistan. C’est aussi cette même politique qui a contribué aux soulèvements dans le monde arabe.
Ce sont les peuples du monde arabe eux mêmes qui sont aujourd’hui et qui seront demain les acteurs de la démocratie, des droits humains et de la justice, y compris pour le peuple palestinien.
La disparition de cet individu ajoutée à la faiblesse reconnue des réseaux d’Al Qaida dans la région Afghanistan/Pakistan rendent désormais la guerre de l’OTAN en Afghanistan encore plus illégitime qu’elle ne l’a jamais été. La France doit retirer ses troupes de ce pays, agir pour le retrait de celle de l’OTAN et réorienter les efforts internationaux vers la reconstruction et l'aide au développement en donnant au peuple afghan les moyens de décider de son avenir.
La mort de Ben Laden rappelle que le terrorisme est une violence politique criminelle totalement injustifiable. Le terrorisme ne légitime pas pour autant les politiques de puissance et les guerres. Georges Bush avait instrumentalisé l’agression d’Al Qaida à New York afin de mettre en place une stratégie néo-impériale militarisée de domination au nom de la démocratisation du Moyen-Orient. On en mesure aujourd’hui tous les effets néfastes, les limites et les échecs en Irak et en Afghanistan. C’est aussi cette même politique qui a contribué aux soulèvements dans le monde arabe.
Ce sont les peuples du monde arabe eux mêmes qui sont aujourd’hui et qui seront demain les acteurs de la démocratie, des droits humains et de la justice, y compris pour le peuple palestinien.
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