Le secrétaire national du PCF a répondu aux questions des étudiants de Sciences-Po sur ce thème. Aix-en-Provence, correspondant.
A l’invitation de l’Union des étudiants communistes (UEC), Pierre Laurent a planché, vendredi soir, à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence sur « la modernité de l’engagement ». D’abord questionné par Yann Samain, le secrétaire du cercle de l’UEC, le secrétaire national du PCF a rappelé que «l’idée à l’origine du communisme est qu’il faudra un jour dépasser le système capitaliste pour construire une société de mise en commun. Après vingt ans d’hégémonie totale du capitalisme, cette idée du dépassement retrouve de l’actualité dans nombre d’esprits». Selon lui, «la question du XXIe siècle est celle de l’invention d’un autre mode de développement humain, un autre horizon pour les sociétés. »
Les questions du large public présent ont ensuite tourné principalement autour des prochaines présidentielles. «Nombre de gens pensent que c’est l’élection la plus importante pour changer les choses alors que c’est l’élection la plus piégée, a estimé Pierre Laurent. Si on veut changer les sociétés, il faut que le plus grand nombre soit acteur alors que la présidentielle transforme les citoyens en supporters. C’est comme la télé-réalité, on assiste et, à la fin, on vote pour en éliminer un. La politique, c’est exactement l’inverse».
Un intervenat : «Si c’est une élection de merde, alors, n’y allez pas». Le dirigeant a plaidé une participation mais différente : «Nous allons mener campagne pour la présidentielle et les législatives, dans le même mouvement. Nous serons les seuls. Cela indiquera aussi notre volonté de changer les institutions». Questionné sur le Front de gauche, il a répondu : «Ce n’est pas le rassemblement de trois organisations mais la mise en route d’un Front populaire du XXIe siècle»
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