Par Andrée OGER, Conseillère Générale Communiste
L'Assemblée nationale a entamé la discussion autour d'un projet de loi gravant dans la Constitution française les obligations du pacte pour l'euro défendu par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy à l'échelle européenne. Une super-austérité permanente qui réjouit Bruxelles, la Bourse et les spéculateurs.
Avez-vous entendu parlé de ce projet de loi constitutionnel ? Non ? Pourtant, si cette modification de la Constitution passait, notre pays serait définitivement bloqué dans ces choix économiques, incapable d'impulser une dynamique publique d'investissements pour relancer l'emploi et la croissance par l'obligation qui lui serait faite d'être dans les clous des déficits publics admis par Bruxelles.
Nos journalistes préfèrent actuellement se consacrer à des sujets plus "vendeurs" comme un mariage princier, la béatification d'un leader religieux ou l'assassinat politique d'un leader terroriste que faire leur travail d'information sur des choix politiques qui gouverneront la vie quotidienne des français pour les décennies à venir. Les médias comme outil d'abrutissement de masse.
Le budget national sous la supervision des eurotechnocrates libéraux
Le projet de loi constitutionnel porte le qualificatif de "relatif à l'équilibre des dépenses publiques".
Dans les faits, il s'inscrit dans le projet de directive européenne sur les cadres budgétaires nationaux inspiré des préconisations de l'ancien directeur du FMI, Michel Camdessus. Vous savez le FMI ? L'affameur du monde que dirige actuellement l'espoir de la gauche libérale, Dominique Strauss-Kahn !...
Ce projet constitutionnel, défendu par la droite UMP-NC de messieurs Le Maire et Morin, propose "d'inscrire dans notre Constitution, trois séries de dispositions de nature à modifier de manière radicale la gouvernance de nos finances publiques". Par cette phrase, l'importance du texte est annoncée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire