RSA : Marie-George Buffet juge « scandaleux » les propos de Laurent Wauquiez
mardi 10 mai 2011
Wauquiez / RSA : « L'écart auquel il faut s'attaquer, c'est celui des inégalités sociales ! »
Laurent Wauquiez qui ne doit pas savoir ce qui signifie perdre son emploi et devoir survivre avec 460 euros par mois propose de "plafonner le cumul de tous les minima sociaux" et faire travailler gratuitement, 5 heures par semaine, celles et ceux qui se trouvent exclus du marché du travail. Au moment même où le gouvernement peaufine sa réforme de l'ISF dont 1 900 foyers sortiront grands bénéficiaires avec un gain de 300 millions d'euros, le ministre n'affiche d'ambitions sociales que pour les priviligiés, actionnaires, rentiers et très hauts revenus. La crise financière et la politique de Nicolas Sarkozy aux ordres des directives de l'Europe libérale ont cassé des centaines de milliers d'emplois et quand la situation exige d'augmenter significativement les salaires - et les minimas sociaux -, de créer des emplois stables, ce gouvernement cherche à opposer les travailleurs sans emploi aux travailleurs précaires et les travailleurs français aux travailleurs étrangers, en suggérant de priver de protection sociale pendant 5 ans les travailleurs immigrés légaux. Cette dernière "proposition" est aussi illégitime que scandaleuse et n'est rien d'autre qu'une incitation au travail non déclaré dont les premières victimes seront tous les travailleurs. Ceux qu'il faut plafonner sont les très hauts revenus et les revenus du capital Le PCF propose : - l'augmentation immédiate du SMIC à 1600 euros bruts et l'augmentation significative des salaires et minima sociaux, d'abord en diminuant drastiquement la part des profits des entreprises qui est aujourd'hui captée par la finance, - l'interdiction de tout licenciement aux entreprises qui distribuent des dividendes, - la création de nouveaux pouvoirs d'intervention pour les salariés dans leur entreprise pour leur permettre de décider de l'utilisation des profits dégagés par son activité, - un changement des critères du crédit bancaire et des aides publiques pour réorienter l'argent au service des besoins humains, - une réforme de la fiscalité réellement progressive qui augmente la contribution des revenus du capital et des plus hauts revenus.
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