Les jeunes communistes lancent leur semaine d’actions dès le
13 mai, pour remettre la justice et le droit à la dignité au cœur du droit au
travail, plutôt que les caprices du cours de la bourse, au mot d’ordre de : «
La précarité, c’est pas un métier ! » En
porte-à-porte dans les résidences universitaires, les foyers de jeunes
travailleurs, jusque devant les lycées et les établissements de formation
professionnelle comme les CFA, nous ferons entendre les revendications des
jeunes qu’on bafoue sans cesse : est-ce avec cette multiplication des contrats
précaires que l’on va lutter contre la précarité ? Est-ce en permettant aux
entreprises de licencier plus facilement que l’on va créer de l’emploi ? Est-ce
avec des cours sur « l’esprit d’entreprise » qu’on va former les jeunes
salariés émancipés de demain ? Qu’est-ce que l’esprit d’entreprise ?
L’optimisation fiscale d’une Bettencourt ? La politique salariale d’un Carlos
Ghosn ? Après le succès de la campagne « Wanted ! Patrons-voyous » qui exigeait
qu’on aille chercher l’argent là où il se trouve vraiment, qui démontrait que
plutôt que de « coût du travail » on pouvait véritablement parler de
parasitisme du capital et de la loi du profit ; nous entendons passer un
nouveau cap avec le rendez-vous du 16 mai devant l’Assemblée Nationale.
C’est en effet en combattant pied-à-pied les licenciements
boursiers, c'est-à-dire dans les entreprises qui licencient alors qu’elles sont
rentables, que l’on mettra fin au désastre de l’augmentation du chômage. C’est
avec le redéploiement des services publics, c’est avec les nationalisations, et
le pouvoir d’intervention des salariés dans ces entreprises, que nous pourrons
redéployer une industrie et une vraie politique d’emploi sur tout le
territoire, au service de nos besoins sociaux. Dans ce contexte, il s’agit de
mettre sous statut les jeunes travailleurs en formation, plutôt que de leur
demander de subvenir sans cesse aux exigences du profit, avant d’être jetés.
Nous leur permettrons de s’exprimer lors de rassemblements, actions coups de
poing, pétitions. Une entreprise qui ferme, qui délocalise, un licenciement
boursier, c’est tous les jeunes en formation du département qui sont menacés !
Communiqué du MJCF
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire