jeudi 23 mai 2013

Deux des cinq poursuivis pour des tags lors du mouvement sur les retraites en 2010, dispensés de peine en novembre dernier, ont été arrêtés ce jeudi matin à leurs domiciles pour ne pas s'être soumis à un prélèvement d'ADN.
Les deux syndicalistes, une employée de la fonction publique hospitalière et un agent du ministère de la Défense, ont refusé de se soumettre au prélèvement de leur empreinte génétique lors de leur garde à vue. Ils ont été remis en liberté peu après avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Roanne pour le 5 novembre 2013. En signe de protestation, une centaine de personnes, dont la maire PS de Roanne Laure Déroche et la sénatrice communiste de la Loire Cécile Cukierman, s'étaient rassemblées, le matin, devant l'hôtel de police de la ville.
Les trois autres syndicalistes sont recherchés, indiquent une source à l'AFP.
Appartements fouillés
Ces deux militants de la CGT qui avaient refusé mercredide se rendre au commissariat de Roanne pour y subir un prélèvement ADN à la suite d'une condamnation pour "dégradations en réunion", ont été interpellés jeudi matin et placés en garde à vue, a-t-on appris de sources policières. "Leurs appartements ont été fouillés", dénonce dans un communiqué publié ce jeudi matin la CGT.
"Cette attitude est révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante. Nos camarades, encore une fois, sont traités comme des criminels. S’agit–il encore une fois de faire un exemple pour briser la résistance des militants?", se demande le syndicat qui demande "au procureur général de Lyon ainsi qu’au procureur de Roanne de mettre fin immédiatement à ses gardes à vue et d’abandonner toute poursuite judiciaire à l’encontre de nos cinq camarades de Roanne."
Mauvais signal
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