Le PCF devra s’engager
dans cette campagne sur la base de propositions concrètes pour répondre aux
besoins de la population. Mais les problèmes qui se posent au niveau municipal
ne peuvent pas être dissociés des questions politiques nationales. Ainsi, le
PCF se trouve devant la nécessité impérieuse de se battre non seulement sur le
terrain de la politique municipale, mais aussi de se démarquer de façon claire
et nette de la politique désastreuse du gouvernement Hollande. Parfois, il est
vrai, des mesures concrètes que prend une municipalité de gauche peuvent
atténuer les difficultés qui pèsent sur la population. Mais en définitive,
aucun des problèmes fondamentaux qui existent dans nos villes – le déclin
économique, le chômage, la pauvreté, la baisse du pouvoir d’achat, la
dégradation des conditions de logement et de la santé publique – ne peut être
résolu dans le seul cadre municipal. L’approche politique de notre parti doit
tenir compte de cette vérité. Le PCF doit présenter un programme d’action pour
combattre la régression sociale et le système qui en est responsable, que ce
soit au niveau local ou national.
La question des alliances
Des discussions ont cours,
au sein du PCF, sur la question des alliances électorales et les différentes
options possibles en la matière. Des consultations internes seront organisées
dans les mois qui viennent. La nécessité de listes d’unions de la gauche au
deuxième tour, pour battre la droite, va généralement de soi. C’est sur la
question du premier tour que les débats se concentrent : alliance avec le
PS ou liste « autonome » du Front de Gauche ? Face à la
diversité des situations locales, il n’est pas possible d’adopter une seule
position « nationale », applicable partout. Il est seulement possible
de proposer des critères politiques qui permettent, selon les
circonstances, de déterminer l’opportunité ou non des alliances en question.
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