mercredi 29 mai 2013

Le PCF et les élections municipales

Les prochaines élections municipales, en mars 2014, seront marquées par une virulente offensive de la droite. Indiscutablement, la faillite du gouvernement Hollande renforce les partis réactionnaires. L’UMP et le Front National voudront profiter de la déception et de la colère provoquées par la politique du gouvernement Hollande pour reprendre de nombreuses mairies à la gauche. Les partis de gauche devront se mobiliser massivement pour battre la droite et sa politique rétrograde.
Le PCF devra s’engager dans cette campagne sur la base de propositions concrètes pour répondre aux besoins de la population. Mais les problèmes qui se posent au niveau municipal ne peuvent pas être dissociés des questions politiques nationales. Ainsi, le PCF se trouve devant la nécessité impérieuse de se battre non seulement sur le terrain de la politique municipale, mais aussi de se démarquer de façon claire et nette de la politique désastreuse du gouvernement Hollande. Parfois, il est vrai, des mesures concrètes que prend une municipalité de gauche peuvent atténuer les difficultés qui pèsent sur la population. Mais en définitive, aucun des problèmes fondamentaux qui existent dans nos villes – le déclin économique, le chômage, la pauvreté, la baisse du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de logement et de la santé publique – ne peut être résolu dans le seul cadre municipal. L’approche politique de notre parti doit tenir compte de cette vérité. Le PCF doit présenter un programme d’action pour combattre la régression sociale et le système qui en est responsable, que ce soit au niveau local ou national.
La question des alliances
Des discussions ont cours, au sein du PCF, sur la question des alliances électorales et les différentes options possibles en la matière. Des consultations internes seront organisées dans les mois qui viennent. La nécessité de listes d’unions de la gauche au deuxième tour, pour battre la droite, va généralement de soi. C’est sur la question du premier tour que les débats se concentrent : alliance avec le PS ou liste « autonome » du Front de Gauche ? Face à la diversité des situations locales, il n’est pas possible d’adopter une seule position « nationale », applicable partout. Il est seulement possible de proposer des critères politiques qui permettent, selon les circonstances, de déterminer l’opportunité ou non des alliances en question.

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