mercredi 4 décembre 2013

Pierre Laurent: "Nous ne voulons plus de cette politique d'austérité"



Extrait du discours de Pierre Laurent après la marche pour la révolution fiscale, ce dimanche 1er décembre à Paris.
"Si nous sommes ici à Paris sachez bien que nous ne sommes pas seuls, il y a eu d'autres rassemblements à Bordeaux, à Toulouse et même à Tulle...
L'heure est à la mobilisation pour imposer une nouvelle politique pour la France.
C'est à nous de repartir en campagne pour rétablir l'espoir, sur les ruines de ce qu'a détruit ce gouvernement qui a oublié ce qu'être de gauche voulait dire.
En 2014 la TVA rapportera plus de 138 milliards d’impôt, alors que l’impôt sur les sociétés ne rapportera plus que 36 milliards d'euros, en baisse de plus de 13 milliards à cause du dernier cadeau fiscal. La seule compétitivité visée, c'est celle des profits et des dividendes.[..]
Qu'on ne compte pas sur nous pour confondre notre colère avec les revendications patronales du zéro impôt. [...] Le rouge que nous avons au cœur, il n'a pas de frontière. Ni bretonne, ni française, ni européenne. C'est le rouge des prolétaires de tous les pays! Au 1er janvier, à l’exception de quelques produits de première nécessité, tout va augmenter. Alors que le pouvoir d’achat est déjà tellement attaqué. Comme si la situation n'était pas déjà insupportable pour ces 8 millions de pauvres.
Il faut dire à Bruxelles, nous ne voulons plus de cette politique d'austérité. Il faut interdire les licenciements boursiers. Ouvrez les comptes des entreprises, révélez le montant des dividendes. Oui, une politique de justice sociale et fiscale est possible dans ce pays, nous créons suffisamment de richesses pour cela ![..] Nous voulons des portiques et des taxes, mais sur les routes de la finance et de l'évasion fiscale !"
Pierre Laurent a conclu lui en citant Aimé Césaire : "j'ai eu, je garde, j'ai le libre choix de mes ennemis. Lepen, elle choisit aussi ses ennemis, l'immigré et l’étranger. Et bien nous, nous croyons en l'unité de l'humanité, c'est bien le sens de l'humain d'abord."

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