Cette
convention, par l’obligation faite aux praticiens conventionnés de
respecter certains nouveaux tarifs sécu mais aussi des plafonds
complémentaires, persiste et signe le transfert de responsabilité de la
santé bucco-dentaire de la Sécu vers le secteur assurantiel privé et les
patients.
En
fait, ce n’est qu’un compromis qui, comme la CMU, propose un panier de
soins insatisfaisant pour les plus démunis et un autre,
hors-nomenclature, pour celles et ceux qui auront des
sur-complémentaires. C’est encore une protection sociale inégalitaire
qui est acté, avec trois niveaux dont les deux derniers laissent un
reste à charge pour plus de 50% des actes.
Elle
ne dit rien des actes de parodontologie ou des implants, et cantonne la
prévention au dépistage, même si on peut être satisfait que la tranche
d’âge des 3 ans, soit enfin concernée. Nous ne cesserons pas de dire que
c’est d’un véritable plan national de prévention bucco-dentaire dont
nous avons besoin, à l’image de ceux mis en place dans des Départements
comme celui du 93 et du 94.
NON,
Monsieur MACRON n’a pas respecté sa soi-disante promesse d’accés aux
soins bucco-dentaires pour toutes et tous, mais celle de détricoter la
Sécu au seul bénéfice des assurances, qui ne manqueront pas dans les
mois à venir de prononcer de forte hausse des cotisations.
OUI,
LE 100% Sécu reste la seule et vraie solution à l’accès aux soins, tous
les soins bucco-dentaires et aussi l’optique et l’audioprothèse, de
toute la population.
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