mercredi 27 juin 2018

Musique et politique à la Fête du Travailleur alpin

La fédération iséroise du Parti communiste français (PCF) veut faire de la prochaine Fête du Travailleur alpin (du 29 juin au 1er  juillet) un tremplin pour fédérer les oppositions à la politique d’Emmanuel Macron. C’est tout l’équilibre de cette fête populaire – ne l’appelez surtout pas festival – que d’associer débat politique et musique. Mais n’y vient-on pas d’abord pour les artistes plus que pour refaire le monde ? « Les gens viennent pour les concerts, mais aussi parce que c’est un événement politique », assure Annie David, secrétaire départementale et directrice de la publication du journal “Le Travailleur alpin”.

Une fête pour construire une alternative à Macron

La Fête prend cette année un sens d’autant plus particulier qu’un congrès extraordinaire du PCF aura lieu les 24, 25 et 26 novembre. Congrès important en pleine recomposition du paysage politique, notamment sous la pression de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
L’autre objectif affiché par l’ancienne sénatrice Annie David est de mettre à profit la Fête du Travailleur alpin pour contribuer à créer « une riposte crédible et porteuse d’espoir » avec les forces de gauche opposées « au projet de société dévastateur du président Macron ». Pour construire cette alternance, de nombreuses personnalités politiques feront donc le déplacement à Fontaine. Des cadres du Parti communiste, bien sûr, comme Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo à Paris et chef de file des communistes pour les élections européennes de mai, ou encore des sénateurs et députés PCF. Mais pas seulement. Le président de la Métropole grenobloise Christophe Ferrari, ex-PS, sera de la partie, ainsi que Benoît Hamon, qui sera sur Grenoble le 30 juin et le 1er  juillet pour la première convention de son nouveau mouvement “Génération.s”. Parmi les invités, on peut aussi compter des dirigeants nationaux de la CGT et de SUD.

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