Producteur d’aciers spéciaux, le site d’Ascométal au Cheylas est secoué depuis vendredi par une grève de dix salariés du secteur énergie de l’entreprise.
La production de la centrale hydroélectrique de Pinsot, appartenant à Ascométal, est arrêtée. Cela n’a pas d’incidence quant à l’alimentation en électricité assurée par EDF. Et les salariés grévistes assurent la maintenance.
Les salariés grévistes, dont le mouvement a été reconduit jusqu’à ce mardi, exigent de la direction des garanties, « sur la pérennité de nos emplois une fois que la vente sera assurée, d’ici la fin de l’année (...). On demande que la direction ouvre des négociations », condition préalable, selon eux, à la levée du blocage.
Or, comme l’a précisé Antoine Vermersch, « il est difficile de négocier ces éléments sans connaître les acheteurs… »
D’ici mi-novembre, Ascométal devrait avoir des retours sur les acheteurs potentiels. Viendra ensuite le temps consacré à l’étude des offres des uns et des autres. Aucune information n’a été communiquée sur le (s) montant(s) de ces offres. Mais le directeur l’assure : « Les motifs invoqués par les salariés grévistes seront des éléments de la discussion à venir ».
La production de la centrale hydroélectrique de Pinsot, appartenant à Ascométal, est arrêtée. Cela n’a pas d’incidence quant à l’alimentation en électricité assurée par EDF. Et les salariés grévistes assurent la maintenance.
Une décision pour recentrer ses activités
Le blocage intervient alors que la direction du groupe a annoncé la vente de ses centrales (celle de Pinsot, donc et celle d’Allevard, automatisée) « pour faire face à une situation difficile », justifiait hier le directeur du site du Cheylas, Antoine Vermersch. La décision doit aider Ascométal à « recentrer ses activités sur la sidérurgie, son cœur de métier ».Les salariés grévistes, dont le mouvement a été reconduit jusqu’à ce mardi, exigent de la direction des garanties, « sur la pérennité de nos emplois une fois que la vente sera assurée, d’ici la fin de l’année (...). On demande que la direction ouvre des négociations », condition préalable, selon eux, à la levée du blocage.
Or, comme l’a précisé Antoine Vermersch, « il est difficile de négocier ces éléments sans connaître les acheteurs… »
D’ici mi-novembre, Ascométal devrait avoir des retours sur les acheteurs potentiels. Viendra ensuite le temps consacré à l’étude des offres des uns et des autres. Aucune information n’a été communiquée sur le (s) montant(s) de ces offres. Mais le directeur l’assure : « Les motifs invoqués par les salariés grévistes seront des éléments de la discussion à venir ».
par la rédaction du DL le 26/10/2010 à 05:03
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