Il y a les “Mounier” dont on connaît maintenant la détermination à défendre leur établissement.
Et maintenant, il y a le lycée André Argouges dont une partie des enseignants du lycée technique s’est mis en grève hier après-midi. Les deux lycées témoignent de leur solidarité l’un envers l’autre mais les combats ne sont pas les mêmes.
Mounier d’abord. Pacifistes et plus que jamais mobilisés. À la suite de l’assemblée générale qui a eu lieu hier matin de 8 heures à 10 heures, les enseignants, lycéens, personnels et parents d’élèves poursuivent leurs actions tout en continuant les cours. Une action par jour et ce, malgré les récents propos du président Jean-Jack Queyranne qui a rappelé que le lycée sera démoli pour des raisons sécuritaires.
« Jean-Jack Queyranne traite ce dossier de manière méprisante. C’est pourquoi de manière symbolique, tous les élèves ont arraché la page 25 de leur carnet de correspondance sur laquelle le président de la Région s’exprime », dit Danielle Mingone, CPE.
Les pages seront remises aujourd’hui à midi à l’antenne locale de la Région située rue de la République.
Mercredi matin à la pause de 10 heures, les Mounier vont s’attacher dans le sens propre du terme aux grilles de leur lycée.
« Nous avons des arguments techniques qui permettent de dire que la reconstruction est possible », ajoute Sandrine Gossard enseignante.
La semaine prochaine, les Mounier vont organiser une réunion d’information qu'ils veulent d’envergure à l’attention des autres établissements touchés par la réforme du lycée : Vaucanson, Eaux-Claires, Pablo Neruda (à Saint-Martin d’Hères) et A. Argouges.
Justement, dans ce dernier établissement, le lycée technique, où après une assemblée générale, une partie des enseignants a décidé de ne pas faire cours car « ils refusent toute remise en cause de la filière STI à Argouges », s’inquiète Patrick Boulet, nouveau proviseur du lycée.
Effectivement, d’après un plan qui est encore à l’étude au rectorat, basé sur la réforme des baccalauréats technologiques, une refonte pourrait engendrer la création de pôles avec des établissements qui auraient des spécialités fortes. « Ainsi, le lycée P. Neruda aurait la spécialité du génie électrique, Vaucanson, le génie mécanique et Argouges garderait l’industrie graphique, le génie optique et les matériaux souples auxquels s’ajouterait le secteur de la chimie _ avec les baccalauréats technologiques STL. Sans oublier l’ouverture des filières générales L, ES et S », explique François Charlon, directeur de cabinet du Rectorat de l’académie de Grenoble. Une réunion est programmée avec le secrétaire général et le responsable académique en charge de l’enseignement technique et les enseignants.
Les deux établissements n’attendront pas le rendez-vous pour se mobiliser. Ils appellent les collègues de tous les établissements à se réunir en assemblée générale demain Mercredi à la Bourse du travail à partir de 14h30.
Et maintenant, il y a le lycée André Argouges dont une partie des enseignants du lycée technique s’est mis en grève hier après-midi. Les deux lycées témoignent de leur solidarité l’un envers l’autre mais les combats ne sont pas les mêmes.
Mounier d’abord. Pacifistes et plus que jamais mobilisés. À la suite de l’assemblée générale qui a eu lieu hier matin de 8 heures à 10 heures, les enseignants, lycéens, personnels et parents d’élèves poursuivent leurs actions tout en continuant les cours. Une action par jour et ce, malgré les récents propos du président Jean-Jack Queyranne qui a rappelé que le lycée sera démoli pour des raisons sécuritaires.
« Jean-Jack Queyranne traite ce dossier de manière méprisante. C’est pourquoi de manière symbolique, tous les élèves ont arraché la page 25 de leur carnet de correspondance sur laquelle le président de la Région s’exprime », dit Danielle Mingone, CPE.
Les pages seront remises aujourd’hui à midi à l’antenne locale de la Région située rue de la République.
Mercredi matin à la pause de 10 heures, les Mounier vont s’attacher dans le sens propre du terme aux grilles de leur lycée.
« Nous avons des arguments techniques qui permettent de dire que la reconstruction est possible », ajoute Sandrine Gossard enseignante.
La semaine prochaine, les Mounier vont organiser une réunion d’information qu'ils veulent d’envergure à l’attention des autres établissements touchés par la réforme du lycée : Vaucanson, Eaux-Claires, Pablo Neruda (à Saint-Martin d’Hères) et A. Argouges.
Justement, dans ce dernier établissement, le lycée technique, où après une assemblée générale, une partie des enseignants a décidé de ne pas faire cours car « ils refusent toute remise en cause de la filière STI à Argouges », s’inquiète Patrick Boulet, nouveau proviseur du lycée.
Effectivement, d’après un plan qui est encore à l’étude au rectorat, basé sur la réforme des baccalauréats technologiques, une refonte pourrait engendrer la création de pôles avec des établissements qui auraient des spécialités fortes. « Ainsi, le lycée P. Neruda aurait la spécialité du génie électrique, Vaucanson, le génie mécanique et Argouges garderait l’industrie graphique, le génie optique et les matériaux souples auxquels s’ajouterait le secteur de la chimie _ avec les baccalauréats technologiques STL. Sans oublier l’ouverture des filières générales L, ES et S », explique François Charlon, directeur de cabinet du Rectorat de l’académie de Grenoble. Une réunion est programmée avec le secrétaire général et le responsable académique en charge de l’enseignement technique et les enseignants.
Les deux établissements n’attendront pas le rendez-vous pour se mobiliser. Ils appellent les collègues de tous les établissements à se réunir en assemblée générale demain Mercredi à la Bourse du travail à partir de 14h30.
par DL le 05/10/2010 à 05:00
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