Aviez-vous besoin d'un studio d'enregistrement ?
C'est la garantie de mon autonomie. J'ai monté Big Brother Company, ma maison d'édition, en 1982, puis la société Gentilshommes de fortune par laquelle je coproduis mes tournées avec Coullier Productions. Gilbert Coullier, c'est un ancien ouvrier, un type de parole, et il prend des risques calculés. Si je lui demande une tournée de trois semaines avec trois musiciens dans des petites salles, où je peux chanter des chansons comme Saint-Etienne, La Grande Marée ou Les Aventures extraordinaires d'un billet de banque (1975>, il dit oui. Pour le disque, je suis chez Barclay depuis Les Barbares, en 1976 ; j'y suis venu parce qu'Eddy Barclay était un formidable homme de spectacle, et que c'était la seule vraie maison de disques en France. Léo Ferré y était, et Richard Marsan,
le directeur artistique, avait signé Brel, Brassens et moi.
"Causes perdues et musiques tropicales", pourquoi ce titre ?
"Musiques tropicales" est un terme qu'on n'utilise plus, c'est dommage. "Causes perdues" tout seul était trop triste - encore que ! On a vu récemment que les causes perdues sont souvent les plus belles, et qu'elles reviennent. Je suis allé manifester contre la réforme des retraites et je me suis dit : enfin ! la lutte des classes est de retour. La chanson Causes perdues, je l'ai écrite il y a un an à New York, à Brooklyn, c'est calme, il y a des artistes. J'y ai travaillé avec le percussionniste Mino Cinelu, pour la chanson Coupeurs de cannes. Je ne supporte plus les sirènes de Manhattan !
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Propos recueillis par Véronique Mortaigne
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