C’est à la sauvette que la loi sur la réforme des retraites a été promulguée la nuit dernière à 2h du matin, par le Président de la République. Quel courage !
Faut-il que Nicolas Sarkozy ait eu peur de son propre peuple pour procéder de la sorte. Cette façon de faire illustre jusqu’à la caricature une manière de gouverner qui n’a que trop duré et qui bafoue de plus en plus la légitimité des décision adoptées.
L’adoption de la réforme des collectivités territoriales arrachée à une voix de majorité au Sénat, par l’Elysée en tenant la main des sénateurs de droite réticents en est un autre exemple inquiétant. Jusqu’à quand les parlementaires de droite vont-il accepter de servir de moquette sur laquelle le Président s’essuie les pieds ?
Je tiens à prévenir le Président de la République que la fin de la partie n’est pas sifflée. La colère devant l’injustice est toujours là, intacte, et ceux qui luttent n’ont pas une mémoire de poisson rouge ! Ils se retrouveront dans les rues pour montrer leur détermination, le 23 novembre.
Avoir gagné la bataille de l’opinion sur la réforme des retraites, nous donne de l’ambition et des responsabilités. A nous maintenant de préparer des victoires durables. C’est toute l’ambition du Front de Gauche et du PCF : déployer, construire avec tous ceux qui le souhaitent un programme populaire partagé.
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