Dans les usines de la multinationale, les salariés viennent, malgré des pressions patronales, de conforter la CGT comme syndicat majoritaire. Un résultat qui doit autant à la lutte pour l’emploi qu’à celle pour les retraites. Échirolles et Grenoble (Isère),envoyé spécial.
Ce sont des gars qui ne plient pas, ils l’ont prouvé à maintes reprises l’année dernière. Ils ne rompent pas non plus, ce sont des métallos, ce sont les « Cater » – ceux de la CGT, en tout cas. Pas des gonzes qui aiment prendre la pose, ils ont d’autres choses à faire, toujours pressés, pas simples à arrêter, comme des bulldozers, naturellement. Alors quand, mercredi, ils disent « OK, on la fait, cette photo », cela a du sens, mais lequel ? C’est criant, allez-y, regardez-les bien ! Ce matin, ils se font un malin plaisir à s’afficher ensemble, nombreux – combien ? quinze ou vingt ? – devant l’entrée nord de l’usine Caterpillar d’Échirolles. Les pieds dedans, toutes voiles dehors. « La direction rêvait de ne plus nous avoir dans la boîte, brocarde Lionel Lopes, ouvrier soudeur, 17 ans d’ancienneté. Ils voulaient se débarrasser de la CGT pour se débrouiller, seuls, avec FO… Mais non, on est encore là, plus que jamais même, et au fond, on est loin devant tous les autres ! »Lire la suite de l'article en cliquant sur le titre....
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