Dans la rubrique « aménageons le système pour le préserver », les nouveaux emplois « verts » de la révolution écologique rivalisent avec la régulation supposée de la finance dans les discours des institutions. Les Nations Unies, le G20, le Fond Monétaire International, l’Organisation Mondiale du Commerce, le MEDEF ou son équivalent européen BusinessEurope... tous nous assurent que les énergies renouvelables, le véhicule électrique et le recyclage vont générer des centaines de milliers d’emplois de qualité, et, mieux que tout, non délocalisables. L’idée est séduisante, d’autant qu’elle est soutenue à bout de bras par une grande majorité d’écologistes. Ainsi, le programme d’Europe écologie mentionne les « gisements d’emploi massifs dans les énergies renouvelables, le bâtiment, le transport, l’agriculture, l’entretien, la maintenance, la réparation, le recyclage, le commerce de proximité, la recherche et l’innovation ou la protection des écosystèmes ». D’après ce mouvement, il faut également créer des postes « socialement utiles et non délocalisables [dans] l’économie sociale et solidaire » et réduire le temps de travail. L’objectif annoncé : créer 10 millions d’emplois en Europe en 10 ans et diviser par deux le chômage en France « en quelques années ». Qui ne souhaiterait pas partager cet optimisme ? Malheureusement, un examen rationnel de la situation nous montre tout autre chose. Pour lire la suite, cliquez sur le titre de l'article....
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