La direction de Renault France a annoncé la proposition de départ à la retraite pour 3000 salariés de plus de 58 ans.
Le patronat de l’automobile aurait-il rejoint le front social de luttes sur les retraites ? Hélas, Non ! Il continue juste de supprimer des emplois industriels, comme il l’a déjà fait en 2008-2009 avec 4000 suppressions de postes. Pour dégraisser ses effectifs et sous couvert de l’argument de la pénibilité, Carlos Ghosn ne fait que déguiser son plan social : la direction de Renault ne compte pas compenser les départs par de nouvelles embauches.
Renault organise un véritable gâchis humain. Des milliers de jeunes ouvrier-e-s et employé-e-s de Douai, de Sandouville, du Mans ou de Vénissieux vont être laissés au chômage. La nécessaire transmission à la jeune génération de l’expérience et de la compétence acquise par ces salariés qualifiés est envoyée aux oubliettes !
Le PCF partage l’inquiétude des syndicats. En délocalisant à tout va comme le confirme l’implantation de future usine de Tanger au Maroc, Renault met méthodiquement en place un démantèlement de ses capacités industrielles sur notre territoire.
La hausse du chiffre d’affaire de 23,1% au premier semestre 2010 a fait rentrer des millions d’euros dans la poche des actionnaires. Le PCF exige que ces départs en retraite anticipée soient compensées par de nouvelles embauches. La sueur des uns continue de faire le profit des autres.
Parti communiste français,
Paris, le 24 novembre 2010.
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