En
déclarant sa candidature à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron,
cet enfant gâté du patronat, du quinquennat et des médias, aimerait
incarner, contre le statut quo, un avenir de progrès. Mais Emmanuel
Macron n'est pas un perdreau de l'année. Il a été, comme conseiller du
candidat Hollande puis secrétaire général de l'Elysée et ministre de
l’Économie, l'un des piliers des politiques désastreuses menées depuis
le printemps 2012. Il n'a pas uniquement "vu de l'intérieur" le système.
Il est un acteur de ce système et le restera pour, lors de la prochaine
présidentielle, défendre les intérêts d'une classe, d'un camp et d'un
clan.
Des
premières trahisons du quinquennat à la loi El Khomri, du CICE à la loi
qui porte son nom, Emmanuel Macron a déjà des états de services qui en
disent long sur la nature de son projet politique. Il parle
"d'émancipation des personnes et de la société" après avoir tant œuvré à
la précarité généralisée. Il veut "protéger les plus faibles" après
avoir contribué à l'explosion des inégalités et du chômage. Il parle
d'enjeux écologistes et énergétiques après avoir sacrifié le service
ferroviaire public pour des les "bus Macron". Il parle des jeunes après
leur avoir taillé un beau costard...
Macron,
avec d'autres, prennent place dans le paysage présidentiel pour dévoyer
les aspirations populaires au changement. Que les forces de gauche, de
l'écologie, du progrès social et démocratique, alternatives à
l'austérité, au libéralisme et au quinquennat Hollande, se rassemblent
enfin sur l'essentiel. Qu'elles convergent vite pour reconstruire une
espérance collective pour la France et la gauche.
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