mercredi 2 novembre 2016

Le gouvernement français doit reconnaître et faire respecter le Non belge au CETA

A les entendre, tous les feux étaient au vert. Mais la Belgique, après le vote du Parlement Wallon, a déclaré ce lundi 24 octobre qu'elle rejetait l'ultimatum lancé par le président du Conseil européen qui lui intimait de changer d'avis et accepter le CETA en l'état.

Le PCF salue la décision du Parlement Wallon, qui, contrairement aux arguments visant à l'isoler, ne serait sûrement pas le seul en Europe à rejeter ce Cheval de Troie ultralibéral, passerelle vers d'autres accords de libre échange comme le TAFTA ou le TISA. En témoignent les mobilisations citoyennes massives de ces derniers mois, les 3 millions de signatures de l'Initiative citoyenne européenne, et les centaines de collectivités déclarées hors-tafta en France.

Le bras de fer n'est pas terminé et les tentatives de passer en force sont réelles, dans la pure tradition autoritaire et opaque des négociations menées par l'Union européenne avec les multinationales.

Aussi, le PCF s'adresse au gouvernement : la France doit reconnaître et faire respecter ce Non lors du sommet UE-Canada. Le CETA doit finir à la poubelle.

Les citoyens pourront compter sur l’action déterminée de nos parlementaires nationaux et européens, qui démontrent chaque jour les menaces du CETA sur la démocratie, la souveraineté, l’emploi, l’alimentation et l’agriculture, les territoires, le climat et l’environnement.

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