A les
entendre, tous les feux étaient au vert. Mais la Belgique, après le vote
du Parlement Wallon, a déclaré ce lundi 24 octobre qu'elle rejetait
l'ultimatum lancé par le président du Conseil européen qui lui intimait
de changer d'avis et accepter le CETA en l'état.
Le PCF salue la
décision du Parlement Wallon, qui, contrairement aux arguments visant à
l'isoler, ne serait sûrement pas le seul en Europe à rejeter ce Cheval
de Troie ultralibéral, passerelle vers d'autres accords de libre échange
comme le TAFTA ou le TISA. En témoignent les mobilisations citoyennes
massives de ces derniers mois, les 3 millions de signatures de
l'Initiative citoyenne européenne, et les centaines de collectivités
déclarées hors-tafta en France.
Le bras de fer
n'est pas terminé et les tentatives de passer en force sont réelles,
dans la pure tradition autoritaire et opaque des négociations menées par
l'Union européenne avec les multinationales.
Aussi, le PCF
s'adresse au gouvernement : la France doit reconnaître et faire
respecter ce Non lors du sommet UE-Canada. Le CETA doit finir à la
poubelle.
Les citoyens
pourront compter sur l’action déterminée de nos parlementaires nationaux
et européens, qui démontrent chaque jour les menaces du CETA sur la
démocratie, la souveraineté, l’emploi, l’alimentation et l’agriculture,
les territoires, le climat et l’environnement.
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