À propos de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’impression est plus désastreuse encore. Voilà t’y pas que François Hollande avoue à deux journalistes qu’en fait « il est personnellement contre le projet », et que celui-ci « ne se fera pas ». On est stupéfait. Que ne l’a-t-il dit plus tôt ? Pourquoi tout ce temps perdu ? Pourquoi ce référendum manipulatoire du mois de juin ? L’opération "parlé vrai" se retourne cruellement en son contraire. Nos concitoyens en retireront l’impression d’un chef de l’État qui n’a pas dit la vérité (mais où est le mensonge : hier ou aujourd’hui ?), et qui s’incline devant son Premier ministre, enragé sur ce dossier comme sur d’autres. Voilà le spectacle désastreux d’un pouvoir qui tire à hue et à dia. Au total, l’ "opération vérité" se transforme en "opération mensonge". Et lorsqu’on demande à François Hollande quelles doivent être les priorités de la gauche, il répond : « Redonner la fierté aux Français », et assurer « la cohésion nationale ». Mais quel candidat de droite ne dirait pas exactement la même chose ? Derrière ce vrai-faux inventaire, on voit percer son principal argument : la droite, ça sera pire. Mais, pour la gauche, le problème ne se pose pas en ces termes. Est-ce que ça n’est pas la politique du tandem Hollande-Valls qui a préparé le terrain en déplaçant encore un peu plus le curseur à droite ? Est-ce que ça n’est pas le gouvernement sortant qui a divisé et affaibli la gauche au point que les libéraux de droite croient aujourd’hui pouvoir pratiquer une surenchère antisociale sans limite ? En fait, le bilan politique de François Hollande, il est dans le programme de Juppé.
vendredi 11 novembre 2016
Hollande passe aux aveux
À propos de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’impression est plus désastreuse encore. Voilà t’y pas que François Hollande avoue à deux journalistes qu’en fait « il est personnellement contre le projet », et que celui-ci « ne se fera pas ». On est stupéfait. Que ne l’a-t-il dit plus tôt ? Pourquoi tout ce temps perdu ? Pourquoi ce référendum manipulatoire du mois de juin ? L’opération "parlé vrai" se retourne cruellement en son contraire. Nos concitoyens en retireront l’impression d’un chef de l’État qui n’a pas dit la vérité (mais où est le mensonge : hier ou aujourd’hui ?), et qui s’incline devant son Premier ministre, enragé sur ce dossier comme sur d’autres. Voilà le spectacle désastreux d’un pouvoir qui tire à hue et à dia. Au total, l’ "opération vérité" se transforme en "opération mensonge". Et lorsqu’on demande à François Hollande quelles doivent être les priorités de la gauche, il répond : « Redonner la fierté aux Français », et assurer « la cohésion nationale ». Mais quel candidat de droite ne dirait pas exactement la même chose ? Derrière ce vrai-faux inventaire, on voit percer son principal argument : la droite, ça sera pire. Mais, pour la gauche, le problème ne se pose pas en ces termes. Est-ce que ça n’est pas la politique du tandem Hollande-Valls qui a préparé le terrain en déplaçant encore un peu plus le curseur à droite ? Est-ce que ça n’est pas le gouvernement sortant qui a divisé et affaibli la gauche au point que les libéraux de droite croient aujourd’hui pouvoir pratiquer une surenchère antisociale sans limite ? En fait, le bilan politique de François Hollande, il est dans le programme de Juppé.
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