L’élu, l’ancien ministre, le lutteur de classe à la tête poétique avait quatre-vingt neuf ans,
Ce dimanche 12 novembre 2017 à 15 heures on apprend la mort de Jack
Ralite à l’hôpital. Quel crève-cœur ! On savait de longue date sa santé
altérée, mais on l’avait eu au téléphone il y a encore trois semaines.
On avait parlé de théâtre et du recueil de ses discours sur la culture qu’il collationnait en vue d’un livre. C’est donc en deuil violent qu’on se trouve brutalement jeté, à l’annonce de la disparition de cet homme éminemment fraternel, lutteur de classe exemplaire , qui sut toujours mêler le poétique au politique, autodidacte émérite, lecteur insatiable, curieux de tout et de tous, adepte sans fin résolu du plus juste partage de la pensée.
Jack, au cours de ses nombreux combats politiques, n’a eu que des adversaires, jamais d’ennemis. C’est aussi qu’au fil des ans, du journaliste des débuts (à « l’Humanité-Dimanche ») à l’élu municipal devenu maire, député puis ministre de la Santé et enfin sénateur, on a reconnu la figure constante d’un homme politique pas tout à fait comme les autres, dans la mesure même où il mena ses missions en artiste. Et combien les artistes l’ont aimé, d’être si proche d’eux. Mais pas seulement les artistes, car il savait s’adresser à tout citoyen désireux de tendre l’oreille à sa parole de raison au plus haut prix.
C’est quasiment de sa main qu’a été édifié le Théâtre de la Commune d’Aubervilliers avec l’ami Gabriel Garran au temps de la décentralisation heureuse. C’est Jack qui fut à l’initiative du large mouvement des États généraux de la Culture, qui essaimèrent à l’échelle européenne et bien au-delà. Je me rappelle les beaux jours de résistance drolatique à l’immixtion de la publicité sur les chaînes publiques, qu’il avait organisé dans un petit village gaulois.
A l’évoquer, c’est une magnifique levée d’images qui survient, accompagnée du son de voix si reconnaissable dans le plaisir de citer les poètes à l’appui de ses démonstrations sans fin tournées vers l’intelligence du monde. C’est ainsi que le cœur gros, dans « l’Humanité » du lundi 13 novembre, nous rendons hommage à Jack Ralite.
On avait parlé de théâtre et du recueil de ses discours sur la culture qu’il collationnait en vue d’un livre. C’est donc en deuil violent qu’on se trouve brutalement jeté, à l’annonce de la disparition de cet homme éminemment fraternel, lutteur de classe exemplaire , qui sut toujours mêler le poétique au politique, autodidacte émérite, lecteur insatiable, curieux de tout et de tous, adepte sans fin résolu du plus juste partage de la pensée.
Jack, au cours de ses nombreux combats politiques, n’a eu que des adversaires, jamais d’ennemis. C’est aussi qu’au fil des ans, du journaliste des débuts (à « l’Humanité-Dimanche ») à l’élu municipal devenu maire, député puis ministre de la Santé et enfin sénateur, on a reconnu la figure constante d’un homme politique pas tout à fait comme les autres, dans la mesure même où il mena ses missions en artiste. Et combien les artistes l’ont aimé, d’être si proche d’eux. Mais pas seulement les artistes, car il savait s’adresser à tout citoyen désireux de tendre l’oreille à sa parole de raison au plus haut prix.
C’est quasiment de sa main qu’a été édifié le Théâtre de la Commune d’Aubervilliers avec l’ami Gabriel Garran au temps de la décentralisation heureuse. C’est Jack qui fut à l’initiative du large mouvement des États généraux de la Culture, qui essaimèrent à l’échelle européenne et bien au-delà. Je me rappelle les beaux jours de résistance drolatique à l’immixtion de la publicité sur les chaînes publiques, qu’il avait organisé dans un petit village gaulois.
A l’évoquer, c’est une magnifique levée d’images qui survient, accompagnée du son de voix si reconnaissable dans le plaisir de citer les poètes à l’appui de ses démonstrations sans fin tournées vers l’intelligence du monde. C’est ainsi que le cœur gros, dans « l’Humanité » du lundi 13 novembre, nous rendons hommage à Jack Ralite.
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