Il y a un an, Donald Trump défaisait sa rivale. Depuis, il peaufine une stratégie de la peur.
Donald Trump veut faire entrer le monde dans une nouvelle ère. Un an exactement après son élection, d’aucuns se rassurent en pointant les nombreux « couacs » de sa gouvernance et son maigre bilan législatif. D’ autres sont toujours persuadés qu’il n’ira pas au bout de son mandat , qu’il en sera empêché (impeached) au plus tard quand l’ enquête déclenchée par la justice pourra attester qu’il était bien l’ homme d’un complot ourdi depuis Moscou. D’autres encore soulignent des conflits d’ intérêts tellement gros qu’il ne pourrait , à terme, en réchapper.
On ne peut qu’apprécier les difficultés récurrentes du président à faire avancer quelques-uns de ses projets emblématiques. Comme ces ordonnances présidentielles xénophobes destinées à bannir les ressortissants de quelques pays musulmans en séjour aux États-Unis , plusieurs fois retoquées par la justice. Son incapacité à organiser le sabordage de la réforme du système de santé (Obamacare), pour lequel il s’est pourtant si fortement engagé, n’est pas un mauvais signe. Il reste que ces bonnes nouvelles sont partielles. Elles coexistent avec une étonnante capacité à s’incruster et à avancer. Quand Trump s’appuie sur le cœur même du système pour négocier un tournant national-libéral aux implications redoutables pour les États-Unis comme pour le reste du monde. Lire la suite
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