Cela
fait plusieurs mois que plus de 2 000 personnes migrantes vivent à
Paris, sous tente, le long du canal Saint-Martin et du canal de l'Ourcq,
dans des conditions d'hygiène déplorables, qui défient la dignité
humaine.
Dans
un espace réduit, en bordure de l'eau, deux migrants se sont noyés il y
a quelques jours. Comment tolérer une telle situation qui ne doit rien
au hasard ?
C'est
le résultat d'une politique voulue par le président de la République et
son gouvernement. Celle de la « dissuasion migratoire » visant à rendre
la vie impossible à ces hommes et ces femmes venus chercher protection
et asile dans notre pays. Après Calais, Briançon, la vallée de la Roya,
Paris rejoint la liste de la honte de cette politique inhumaine.
La
loi asile-immigration et le refus d'ouvrir de nouveaux centres
d'accueil avec une véritable politique d'accompagnement ne feront
qu'aggraver la situation.
Cette
situation parisienne n'est pas sans arrière-pensée électorale de la
part des forces macronistes qui accusent la mairie de Paris de refuser
toute expulsion, sans solution préalable d'hébergement.
Le
PCF dénonce le sort fait à ces réfugiés et fait siennes les
propositions des communistes parisiens, dont notamment celle d'ouvrir
d'urgence un centre de premier accueil pour les migrants dans le bois de
Boulogne et la réquisition de bâtiments vides.
Le
PCF qui vient de publier son Manifeste « Pour une France hospitalière
et fraternelle » pour une autre politique migratoire est aux côtés des
associations, des élus, des riverains qui refusent que leur ville soit
le théâtre de la détresse pour ces personnes qui ont droit à notre
respect et à notre solidarité.
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