Syndicats, partis politiques et associations se sont
réunis pour organiser une journée de manifestation commune en France le
samedi 26 mai. Une journée plus unitaire que la « Fête à Macron » du
5 mai, organisée par la France Insoumise, à laquelle la CGT ne
participera pas.
Après avoir échoué à faire des journées unitaires le 1er mai ou le 5 mai, plusieurs organisations syndicales,
politiques et associatives se sont réunies jeudi 3 mai pour discuter
d’un appel commun à manifester dans toute la France le samedi 26 mai « pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité », a annoncé Attac vendredi.Étaient présents à cette réunion la CGT, Union Solidaires, le Snesup FSU, le Syndicat de la magistrature, Attac, la Fondation Copernic, Femmes Égalité, Convergence pour les services publics, le groupe parlementaire de La France Insoumise (LFI), Ensemble, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de Gauche, Reso, et le Collectif Fête à Macron le 5 mai, selon un communiqué.
Ces organisations « travaillent à une "marée populaire" pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité partout en France le samedi 26 mai. (Elles) se donnent jusqu’au 16 mai pour élargir ce cadre, réunir leurs instances et lancer définitivement ce grand rendez-vous citoyen », est-il précisé.
Le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a confirmé cet appel ainsi que la date lors d'une conférence de presse vendredi 4 mai dans la mâtinée.
Espérer que les « cloisons tombent »
Vendredi sur France Inter, le député LFI François Ruffin a jugé cette date du 26 mai « très intéressante ». « On aurait un moment où le mouvement citoyen, les syndicats, les partis se retrouvent tous ensemble », a-t-il salué, souhaitant que « des espèces de cloisons tombent ».Le député de la Somme est l’initiateur, avec l’économiste Frédéric Lordon, de « la fête à Macron » de ce samedi, une « manifestation pot-au-feu » où chacun viendrait « avec ses propres revendications, banderoles, mais aussi espoirs ».
« Mon objectif c’est que le fleuve déborde, qu’il y ait de plus en plus de monde dans les manifestations, qu’on passe de dizaines milliers de personnes à des centaines de milliers de personnes et peut-être à un moment qu’on passe ce cap du million qui entraînerait un rapport de force puissant avec le pouvoir », a-t-il expliqué.
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