Le
candidat de gauche Andrés Manuel Lopez Obrador (parti Morena, Mouvement
de régénérescence nationale) a remporté ce dimanche 1er juillet
l'élection présidentielle mexicaine.
C’est
une véritable victoire de la gauche avec 53,7% des suffrages exprimés
contre le candidat José Antonio Meade qui n’obtient que 15,2% (Parti
révolutionnaire institutionnel qui était au pouvoir).
Quant au candidat conservateur Ricardo Anaya, il arrive en 2e position avec 22%.des voix.
Avec ses alliés évangélistes « Encuentro Social », le nouveau président obtient la majorité à l’Assemblée et au Sénat, tout comme il gagne de nombreux postes régionaux ou locaux. Le parti Morena remporte notamment la mairie de Mexico où pour la 1ère fois, une femme, Claudia Sheinbaum, scientifique de 56 ans et fidèle du président, est élue à la tête de la mégapole mexicaine.
Ce
séisme politique mexicain est une bonne nouvelle pour le continent
latino-américain qui fait face actuellement à une contre-offensive
néolibérale. En effet, Donald Trump ne cesse de vilipender des
déclarations plus qu'insultantes à l’encontre des Mexicains qu’il tient
comme responsables de la délinquance dans son pays.
Le
Mexique a donc choisi le changement. De nombreux défis attendent Andrés
Manuel Lopez Obrador sur le terrain des relations avec les États-Unis,
le traité de libre-échange (entre le Canada, les États-Unis et le
Mexique) qui est dans une phase délicate de renégociation après avoir
été dénoncé par Donald Trump, tout comme la question migratoire, point
de friction entre les deux pays.
Dans un pays marqué par la violence - plus de 200 000 personnes ont été tuées depuis 2006, près de 145 assassinats d’hommes et femmes politiques pendant la campagne présidentielle, dont 48 candidats ou pré-candidats -, l’objectif du président élu est d'éradiquer la pauvreté qui alimente ces violences, et de bannir la corruption qui est un des principaux fléaux du Mexique.
Dans un pays marqué par la violence - plus de 200 000 personnes ont été tuées depuis 2006, près de 145 assassinats d’hommes et femmes politiques pendant la campagne présidentielle, dont 48 candidats ou pré-candidats -, l’objectif du président élu est d'éradiquer la pauvreté qui alimente ces violences, et de bannir la corruption qui est un des principaux fléaux du Mexique.
Le
PCF félicite et apporte tout son soutien à Andrés Manuel Lopez Obrador
et à ses alliés pour cette victoire sans appel qui sera, sans nul doute,
un point d’appui pour l’ensemble des progressistes de la région.
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