mercredi 8 février 2012

Le Front de gauche soulève les foules à Villeurbanne

Comme à Nantes, à Besançon ou à Bordeaux précédemment, le Front de gauche a bien eu du mal à faire entrer tout le public et les militants venus en nombre pour assister au meeting de Villeurbanne. Là où les organisateurs attendaient 7000 personnes, nous étions plus de 10 000 à participer à ce grand rendez-vous.
Les copains du Grésivaudan à la descente du car malgré le froid, motivés et prêts a participer au grand soir. 


Présidentielle: Mélenchon réchauffe Villeurbanne 


Le candidat du Front de Gauche a réuni plus de 10 000 personnes
De notre envoyé spécial à Villeurbanne

Ils n’en attendaient que 7.000 au maximum. Mais les membres de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon ont dû pousser les stands militants pour accueillir plus de 10.000 personnes, réparties dans deux salles de Villeurbanne. Dans le public, des militants et des sympathisants venus de Lyon, de Grenoble, du sud de la France en car, des travailleurs en lutte, les Péchiney, les Lejaby, les Arkema, qu’avait visité l’ancien membre du PS dans l’après-midi.
Tous venus voir le candidat du Front de gauche. Comme d’habitude, lui s’en défend. «Nous ne sommes pas rassemblés sur le nom d’une personne mais pour une cause. Nous ne crions pas des noms propres dans nos meetings mais des idées politiques», lance Mélenchon, avant de brandir le dernier rapport du CSA. «Depuis le mois de janvier, 70% du temps d’antenne a été accaparé par le PS et le l’UMP. Ne comptez que sur vous-mêmes. Et écoutez-moi, je vous transmets des arguments qui vous serviront. Le premier média du peuple, c’est le peuple lui-même», explique le candidat du Front de gauche, qui espère créer une dynamique par la base, assurer la «conjonction entre les luttes syndicales et politiques». Et ses meetings font le plein. Au mois de janvier, il a réuni 4.500 personnes à Besançon («Personne n’avait rempli le Palais des sports de cette ville, même le Vieux», glisse Mélenchon en faisant référence à Mitterrand). Mercredi soir, il fera encore un meeting à Montpellier. Jeudi, un autre au Blanc-Mesnil.

«La lutte contre la précarité a toujours été le but de l’humanité»

Mais mardi soir, à Villeurbanne, entre deux bonnes blagues sur le PS («J’ai demandé au traducteur en langue des signes ce que voulait dire le signe de ralliement pour Hollande, il m’a dit: “radio du thorax”… Faisons-là, la radio, car dans le thorax, le cœur est à gauche»), Mélenchon est venu parler précarité.
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Article de l'Huma
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