Des
organisations associatives et syndicales réunies dans le Collectif
« Pour un Pôle public financier au service des Droits ! » ont adressé un
courrier aux candidats à l’élection présidentielle. Elles proposent la
création urgente d’un pôle financier public.
Pour les premiers signataires [1]
de cette missive adressée le 1er février aux candidats à l’élection
présidentielle par le Collectif « Pour un pôle public financier au
service des droits ! », « il y a urgence à ce que la puissance
publique se dote d’un instrument lui permettant d’influer directement
sur la sphère financière ».Le texte propose la création d’un pôle financier public « constitué par la mise en réseau d’institutions financières dans lesquelles l’Etat dispose d’une influence certaine, directement ou indirectement, même si les missions de ces établissements ont pu être dévoyées, l’objectif étant de faciliter la complémentarité de leurs interventions dans le cadre d’une cohérence globale ».
Voici un extrait du texte intitulé : « Pour un Pôle public financier apte à garantir le financement des moyens permettant l’accès de toutes et tous aux droits économiques et sociaux fondamentaux : droit à l’emploi et à un revenu décent, droit à des services publics de proximité et de qualité, droit au logement, droit à la conversion écologique de l’économie, droit à l’inclusion bancaire et financière ».
« Madame, Monsieur la/le candidat(e), Nous avons pris connaissance des propositions que vous formulez, dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle, afin de faire face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels est confronté notre pays. Nous savons que celles-ci visent notamment à répondre aux difficultés que rencontre un nombre croissant d’hommes et de femmes, victimes d’une crise provoquée par la cupidité des banques qui ont privilégié les intérêts de leurs actionnaires à ce qui devrait être leur raison d’être, le financement de l’économie et la satisfaction des besoins sociaux.
Nous tenons toutefois à attirer votre attention sur une dimension particulière de ces difficultés : la crise et les politiques d’austérité auxquelles elle sert de prétexte compromettent l’accès d’une fraction de plus en plus large de la population à un certain nombre de droits fondamentaux constitutifs de notre modèle social. Qu’il s’agisse du droit à l’emploi et à un revenu décent, du droit au logement, du droit à une protection sociale de haut niveau, du droit à des services publics de qualité et de proximité, du droit à un cadre de vie préservé et respectueux de l’avenir de la planète ou du droit à l’inclusion bancaire ;
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