En déroute dans
les sondages et à bout de souffle avant même de commencer sa
campagne, Nicolas Sarkozy en appelle au référendum pour faire passer ses
réformes sur le droit des étrangers. La manœuvre est
désespérée, elle est également sordide et joue sur la peur, dans le
droit fil d’une présidence du bouc émissaire permanent.
Car on sait ce que Nicolas Sarkozy pense du suffrage populaire : il
ne le respecte que lorsqu’il va dans le bon sens. Ainsi, il balaya le «
non » des Français au projet de constitution
européenne, dès décembre 2007, en signant le traité de Lisbonne.
S’il pense que les électeurs ont la mémoire courte, Nicolas Sarkozy, le
démocrate du dimanche, risque d’être déçu. Et dans très
peu de temps.
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