Le Grésivaudan en assemblée citoyenne

                                                            Les uns.....

La première assemblée citoyenne initiée par le collectif du Front de Gauche-Grésivaudan s’est déroulée le 19 janvier à Crolles, en présence des candidats du Front de Gauche aux législatives de la 5ème circonscription. Dans l’assistance, des visages inconnus, jeunes, des citoyens, des syndicalistes et toutes les sensibilités militantes rassemblées du Front de Gauche : PCF ; PG ; GU ; PAG 38  et PCOF. Les 35 à 40 personnes présentes ont ardemment débattu de quelques une des grandes mesures que la gauche devra prendre en 2012 après avoir contribué à battre Sarkozy.

Après une présentation du mode d’emploi de l’assemblée citoyenne par notre candidat aux élections, un court film d’animation, complété par quelques diapositives, a introduit le sujet à l’ordre du jour : « La dette, l’arnaque….pour faire accepter l’austérité». Quelques idées force ont été rappelées : ainsi, alors que les dépenses publiques diminuent depuis 20 ans en part du PIB, la dette s’est aggravée par la baisse des recettes fiscales et sociales, par le poids de la crise et enfin par l’obligation faite à l’Etat français d’emprunter sur les marchés financiers depuis la loi de 1973.

Les solutions du Front de Gauche sur ce sujet ont été abordées. Par exemple, à l’opposé des politiques d’austérité que la droite fait payer aux salariés, il y a la nécessité d’un audit de la dette légitime/illégitime, la mise en place d’une autre répartition des richesses pour lutter contre l’endettement privé, enfin une réforme fiscale d’ampleur en lien avec un changement de statut des banques centrales nationales et européennes pour financer la dette publique hors des marchés financiers et développer des politiques de l’emploi, de la formation et de la recherche durables.
Sur ce dernier point, de nombreuses questions ont surgi exprimant parfois de la perplexité : quelle légitimité des banques à se réapproprier la création monétaire ? " La monnaie, un bien commun qui doit être dé-privatiser!" ont répondu certains. Lire la suite
                                                    
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